Franglais
Maths, musique, langues… toutes sont produites par un seul cerveau, toutes sont complexes et différentes, mais toutes sont construites sur des règles, des principes et des rythmes. Toutes nécessitent de la mémoire et de l’analyse sensorielle. Mes parents parlaient français, anglais, allemand et italien ; mes grands-parents parlaient anglais et français. Ni l’un ni l’autre n’étaient habituels pour le Québec dans les années 70. J’ai été élevé en entendant plusieurs langues. À l’école, j’ai appris le latin ; une autre chose peu commune pour les années 80. Ma langue maternelle est le français et j’ai terminé toutes mes études en français, y compris un doctorat en neurosciences. J’ai appris un peu d’allemand, d’espagnol et d’italien. Ma carrière scientifique était en anglais et je vis en Angleterre depuis plus de 20 ans. En ce moment, j’essaie d’apprendre le japonais.
J’aurais aimé apprendre à parler plus de langues. C’est une fenêtre sur l’état d’esprit d’une civilisation. J’aime les règles, les différences et la façon dont les phrases se chantent. J’ai la chair de poule quand j’entends la mélodie sublime d’un texte français classique et mon esprit cartésien se met en branle quand je suis face à des articles scientifiques. Dès que j’ai pu lire, j’ai dévoré tous les livres que j’ai pu trouver : le tout en français avec ses règles exquises et ses exceptions qui rendent ma langue si difficile à maîtriser.
Au fur et à mesure que je grandissais, j’ai découvert ma passion pour les histoires de crime et de SFF. À l’époque (et, malheureusement, encore), la plupart des livres français dans ces genres étaient des traductions. Jeune, je les lisais juste pour me joindre aux aventures et profiter de la prose, mais quand j’ai commencé à apprendre l’anglais, j’ai réalisé que les traductions étaient l’interprétation de quelqu’un d’autre. Je voulais faire mes propres images du monde créé par l’auteur, pas l’image d’une image. J’ai donc commencé à lire tous les SFF et les romans policiers (et d’autres genres aussi) que j’ai pu trouver en version originale anglaise. Il va sans dire que, si je rencontrais un auteur francophone, je plongeais aussi dans leurs histoires.
Lorsque j’ai commencé ma carrière d’auteure, j’ai choisi d’écrire en anglais et en français. J’ai vécu le même nombre d’années dans les deux langues. Elles ont fait de moi qui je suis. Certains diront que les auteurs devraient s’en tenir à une langue afin de pouvoir la maîtriser. C’est très bien, mais alors devrais-je seulement lire et écrire en français ou en anglais, mais pas les deux ? Bien au contraire, avec les deux langues, j’apporte la spontanéité de l’anglais à mon français et la poésie du français à mon anglais.
Je sais que mon anglais est teinté de mon français et vice versa (mais la plupart des gens au Québec se trouvent dans une situation semblable, et ce même s’ils n’ont jamais vécu dans un pays anglophone). Je ne publierais jamais un roman ou une nouvelle sans demander à un correcteur de relire le texte. Je travaille avec des professionnels qui comprennent mon style et vérifient que j’ai mis les mots dans le bon ordre… et utilisé la bonne préposition… et pas littéralement traduit une expression… Quant à mes blogues, ils sont un flot de conscience spontané. Je les corrige avec un logiciel et mes connaissances, donc, si vous êtes agacés par un certain phrasé, s’il vous plaît faites-le-moi savoir.
Alors que j’écris mes blogues dans les deux langues, j’ai choisi de publier ma première série en français. Mon style n’est ni français ni anglais. Après des années à rédiger des articles scientifiques, j’avais besoin d’injecter de la poésie et de la mélodie dans mon anglais, donc commencer en français était l’option logique. Une autre raison vient de mon enfance, j’ai voulu ajouter, à la liste des œuvres originales de SFF, une nouvelle auteure francophone. De plus, j’avais déjà écrit la saga de l’Enfant-Gardien en français. Comme vous le savez, toutes mes histoires se déroulent dans le même univers, celui des Ancilians. Loudna, le personnage principal de la série que je vais publier en anglais, visite Améthyste régulièrement. Ainsi vous trouvez des indices des autres héros dans les deux langues. Je vais, bien sûr, éventuellement traduire tous mes livres (dans les langues que je maîtrise…), mais, pour l’instant, les lecteurs anglophones découvriront des secrets que les francophones ignoreront… et vice versa.
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PSST! Si vous désirez en lire plus, vous trouverez la première trilogie de L’Enfant-Gardien sur
Loudna and the Strings of Time: War of Taar sortira en anglais en juillet 2022.
Bonne semaine!
Frenglish
Maths, music, languages … all processed by one brain; all complex and different; yet all built on rules, principles, and rhythms; all requiring memory and sensory processing. My parents spoke French, English, German and Italian; my grandparents spoke English and French … fairly unusual for Quebec in the ’70s. I was raised hearing multiple languages. In school, I learned Latin; another strange occurrence for the ’80s. My native tongue is French and I completed all my studies in French, including a PhD in neuroscience. I learned a bit of German, Spanish and Italian. My scientific career was in English and I have been living in England for over 20 years. Currently, I’m trying to learn Japanese.
I wish I had learned to speak more languages. It’s a window into the mindset of a civilisation. I love the rules, the differences and the way the sentences sing. I get goosebumps when I hear the sublime melody of a classical French text and my Cartesian mind kicks into gear when I’m facing scientific articles. As soon as I could read, I devoured every book I could find. All in French; all full of the exquisite rules and exceptions that make my language so difficult to master.
As I grew, I discovered my passion for crime and SFF stories. Back then (and, sadly, still) most of the French books in those genres were translations. Initially, I just read them to join the adventures and enjoy the prose, but as I began to learn English, I realised that translations were someone else’s interpretation. I wanted to make my own images of the world created by the author, not the image of an image. So I began to read all SFF and crime novels (and other genres too) I could find in their original English versions. If I came across French authors, I would dive into their stories too.
When I began my author’s career, I chose to write in English and in French. I lived the same number of years in both languages. They made me who I am today. Some will argue that authors should stick to one language so they can master it. Fair enough. In such case, should I only read and write in French or in English, but not in both? On the other hand, with both languages, I bring the spontaneity of English to my French and the poetry of French to my English.
I know my English is tinted with my French and vice versa (but most people in Quebec will find themselves facing the same situation even if they have never lived in an English country). I would never publish a novel or short story without asking an editor to proofread it. I work with professionals that understand my style and check to make sure I have put the words in the right order … and used the right preposition … and not literally translated an expression… As for my blogs, they’re a spontaneous flow of consciousness. I run them through a software and apply my knowledge to finalise them so, if you’re annoyed with some phrasing, please let me know.
Whereas I write blogs in both languages, I chose to publish my first series in French. My style is neither French nor English. After years of producing scientific papers, I needed to inject some poetry and melody in my English so, starting in French was the logical option. Another reason comes from my childhood: I wanted to add to the list of original SFF works a new French-speaking author. Furthermore, I had already written the Guardian Child’s saga in French. As you know, all my stories happen in the same universe, that of the Ancilians. Loudna, the main character of the series I will publish in English, visits Amethyste regularly so you get hints of the other heroes in both languages. I will, of course, translate all my books (myself for those languages I master…) eventually but, for now, the English readers will discover secrets the French won’t know and vice versa.
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If you want me to help you develop a concept, I will be happy to accompany you in a creative or innovative process (follow the links to find out more and get in touch).
PSST! Si If you want to read more, find the first trilogy of L’Enfant-Gardien (French Edition) on
My first English novel: Loudna and the Strings of Time: War of Taar is coming in 2022
Have a great week!
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