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Too Close to Reality - Trop proche de la réalité

Updated: Apr 18, 2022

Image by Gerd Altmann from Pixabay

Trop proche de la réalité


La semaine dernière, j’ai lu un article dans lequel la personne mentionnait à quel point elle trouvait ennuyant tous les nouveaux livres sur la covid, les virus, la pandémie et le confinement, suggérant que ces termes devraient être interdits pendant 20 ans. Le commentaire m’a fait réfléchir et il est devenu ce blogue. J’ai répondu. Ma position est que les termes et thèmes surutilisés ne devraient pas être interdits. Le devoir d’un écrivain est de rendre l’ordinaire extraordinaire. Les créateurs expriment souvent leurs inquiétudes à travers leur art. Parfois, c’est si proche de la réalité que nous ne voulons peut-être pas y être exposés. La lecture est un moyen de s’échapper. Cela peut aussi être une façon de créer des liens avec des personnes qui partagent le même tourment.


Les thèmes ou les termes peuvent ne pas plaire à tous les lecteurs, beaucoup pourraient même ne pas s’y intéresser s’il y a un gros virus sur la couverture ou dans le titre et cela n’est pas un problème. La prohibition ouvre la porte à d’autres interdictions, à d’autres formes de censure. Un grand pouvoir s’accompagne de grandes responsabilités. C’est généralement ce que les superhéros entendent de leurs mentors. Il en va de même pour l’écriture. Lorsque nous choisissons un thème, des termes, une morale, nous exprimons nos idées et nos concepts. Livres, blogues, magazines, commentaires… ils nous enseignent de nouvelles informations, ils apportent des émotions fortes, ils touchent les parties les plus profondes de nos esprits, ils changent notre perception du monde.

Image by/par B.A. Lavoie

Ils nous emmènent également à un endroit où nous ne voudrions peut-être pas aller. Je ne suis pas surprise que certains d’entre nous ne souhaitent pas revenir aux terribles mois de confinement total et de peur du virus. Nous nous trouvons maintenant dans une meilleure situation ; nous espérons passer à autre chose, oublier. Pourtant, ce n’est pas fini (voir Dystopia pour mes réflexions sur le sujet), on ne sait pas quand une variante pourrait provoquer une apocalypse (Crocodile). Nous avons eu de la chance, la prochaine fois, ce ne sera peut-être pas le cas. L’épée de Damoclès pend au-dessus de nos têtes. Nous avons le devoir de faire réfléchir les gens à ce sujet, rappelez-vous que notre survie tient à un fil.


Image par Gerd Altmann de Pixabay

Je comprends le commentaire sur la surutilisation des termes dans la littérature. Habituellement, je n’ouvre pas les livres de vampires ni ceux de loup-garou. Pourtant, j’ai édité un manuscrit qui offre une nouvelle tournure sur le concept de loup-garou et j’ai adoré l’histoire. J’ai lu un livre où il y avait des vampires, des loups-garous et d’autres créatures mythiques qui se mêlaient bien à l’histoire (Chroniques de l’université invisible de Maëlle Fierpied). Les thèmes, les termes ne sont pas le problème, la façon dont ils sont présentés pourrait être la raison qui nous pousse à l’ennui. Comme je l’ai dit, je n’ai pas lu la populaire série de loups-garous. Je ressens la même chose à propos des genres. Je ne suis pas une personne qui lit des romances ; cependant, il y a beaucoup de moments romantiques dans mes histoires. J’ai peur de l’horreur, mais je peux écrire des scènes terrifiantes. Chaque lecteur à son goût.


Image by/par B.A. Lavoie

Les écrivains apportent des émotions à la vie : le thème, les termes ne sont que les navires pour transporter les personnages à leur destination. Suggérer que des termes devraient être interdits parce qu’ils sont trop proches de notre quotidien n’est pas la solution. Les auteurs ne peuvent pas plaire à tous les lecteurs. Si vous pensez à une histoire avec des termes très populaires, écrivez-la. Si elle est traitée de la même façon que toutes les autres, vous avez peut-être manqué l’occasion. Si vous y apportez quelque chose de différent, un nouvel angle, alors, elle trouvera ses lecteurs et ils l’adoreront. Un conseil que vous entendez souvent est d’écrire ce que vous aimez lire. Si c'est à la mode et attire un large lectorat, c’est génial, vous vendrez beaucoup de livres. Si ce n’est pas le cas, rappelez-vous que, dans le monde entier, il y a beaucoup de gens comme vous qui aimeront lire vos histoires. Si vous avez choisi d’écrire des trucs à la mode, assurez-vous de garder l'oeil sur les tendances et surtout, vérifiez que vous aimerez travailler dessus pendant des mois avant qu’il ne soit prêt.


En fin de compte, les termes et les thèmes sont secondaires par rapport aux personnages que vous créez. De plus, vos héros n’iront pas très loin si votre intrigue est pleine de trous. Vos livres ne plairont pas à tout le monde, mais tant qu'ils sont bien écrits et présentés dans un format professionel, vous trouverez d’autres gens qui les apprécieront aussi.


Afin de continuer cette ligne de pensées, j'ai publié une réflexion sur notre future dans le blogue Dystopia sur www.lavoix.space.

 

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Si vous désirez que je vous aide à développer un concept, c’est avec plaisir que je vous accompagnerai dans un processus de création ou d’innovation (suivez les liens pour en savoir plus et me contacter).

PSST! Si vous désirez en lire plus, vous trouverez la première trilogie de L’Enfant-Gardien sur

Loudna and the Strings of Time: War of Taar sortira en anglais en juillet 2022.

Bonne semaine!

 

Too close to reality


Last week, I read a post in which the person mentioned how bored she was to find new books about covid, virus, pandemic and lockdown, suggesting those terms should be banned for 20 years. The post got me thinking and it became this blog. I replied. My position is that overused terms and themes shouldn’t be banned. The duty of a writer is to make the ordinary extraordinary. Creators often express their worries through their art. Sometimes, it’s so close to reality that we may not want to be exposed to it. Reading is a way to escape. It can also be a way to bond with people who share the same torment.


The themes or terms may not appeal to all readers, many might not even bother if there is a big virus on the cover or in the title and that’s not a problem. However, banning opens the door to other prohibitions, other forms of censure. With great power comes great responsibilities. That’s usually what superheroes hear from their mentors. The same is true to writing. When we chose a theme, terms, morals, we’re expressing our ideas and concepts. Books, blogs, magazines, posts … they teach us new information, they bring about strong emotions, they touch the deepest parts of our minds, they change our perception of the world around us.


Image by/par B.A. Lavoie

They also take us to place we might not want to go. I’m not surprised that some of us don’t wish to return to the dreadful months of total lockdown and fear of the virus. We’re in a better place now, we hope to move on, forget about it. Yet, it’s not finished (see Dystopia for my reflection on the topic), we don’t know when a variant might cause an apocalypse (Crocodile). We’ve been lucky, next time, we might not. Damocles sword dangles over our heads. We have a duty to make people think about it, remember that our survival holds to a thread.


Image by Gerd Altmann from Pixabay

I understand the comment about the overuse of terms in literature. I’m not one to open a vampire book, nor a werewolf one. Yet, I story edited a manuscript that offers a new twist on the werewolf concept. I read a book where there were vampires, werewolves and other mythical creatures were woven smoothly in the story (Chroniques de l’université invisible de Maëlle Fierpied). The themes, the terms aren’t the problem, the way they’re presented might be the overdrive to boredom. As I said, I didn’t read the popular werewolf series. I feel the same about some genre. I’m not a romance person; however, there are plenty of romantic moments in my stories. I’m scared of horror, yet I can write hair-raising scenes. Each reader to their own taste.


Image by/par B.A. Lavoie

Writers bring emotions to life: the theme, the terms are but the vessels to carry the characters to their destination. Suggesting terms should be banned because they’re too close to our everyday life isn’t the solution. Authors can’t please every reader. If you’re thinking about a story with very popular terms, just write it. If it’s the same as all the others, you might have missed the fashion boat. If you bring something different, a new angle, make it your own, then it will find its readers and they will love it. A piece of advice that you often hear is write what you like to read. If it’s trendy and has a wide readership, that’s great, you will sell loads of books. If it’s not, remember that, around the world, there are plenty of people like you who will enjoy reading your stories. If you chose to write trendy stuff, make sure you keep your fingers on the pulse and most importantly, check that you will enjoy working on it for months on end before it’s ready to release.


Ultimately, terms and themes are secondary to the characters you create. Furthermore, your heroes won’t go very far if your plot is full of holes. Your books won’t please everyone, but as long as they’re well written and you present them in a professional format, you will find others who will enjoy them too.


continuing on the same thoughts, I have published a reflection about our future in the blog Dystopia on www.lavoix.space.

 

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If you want me to help you develop a concept, I will be happy to accompany you in a creative or innovative process (follow the links to find out more and get in touch).


PSST! Si If you want to read more, find the first trilogy of L’Enfant-Gardien (French Edition) on


My first English novel: Loudna and the Strings of Time: War of Taar is coming in 2022

Have a great week!

 

Image by Gerd Altmann from Pixabay

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