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Être ou ne pas être: les personnages / To Be or not to Be: the Characters

Updated: Sep 6, 2021

Image by WikiImages from Pixabay

FRANÇAIS


Il n’y a pas un atelier d’écriture qui vous dira que les personnages ne servent à rien. Au contraire, ils donnent sa raison d’être aux récits en tous genres. Certes, nous voulons suivre les aventures, mais ce qui nous garde accrochés, ce sont les désirs, les ambitions et les motivations des héros et des vilains. Pas surprenant que les tragédies grecques et les pièces de Shakespeare et de Molière restent toujours d’actualité. D’une ligne à l’autre, nous apprenons à connaitre les héros qui s’animent sur les pages. Nous les aimons. Nous les admirons. Nous les encourageons lorsqu’ils montrent leurs faiblesses.

Nous ressentons leur douleur et leurs tourments. Nous les prenons aussi en pitié. Certains nous irritent. Quelques fois, ils nous horripilent ou nous les détestons carrément.


Je divise mes personnages en trois grands groupes : les protagonistes, les antagonistes et les adjuvants. Certains jouent un rôle principal, d’autres un rôle secondaire, mais ils me visitent tous pour me raconter leurs histoires.


Les protagonistes


Image by Johann Bret Bautista from Pixabay

Toute histoire commence par un personnage qui se confrontera à un autre individu ou à ses propres faiblesses. En fait, la plupart du temps, la bataille se poursuit à la fois contre des demons intérieurs et des dangers extérieurs. Prenons Améthyste, l’héroïne des Enfants de Bharmana. Vous la découvrez gamine : charmante, mais rebelle et espiègle. Vous suivez ses combats internes pour accepter une grande tragédie qui l’oblige à changer. Ses amis, sa famille la soutiennent, mais elle doit traverser les épreuves pour surpasser ses lacunes, identifier ses forces, utiliser ses pouvoirs latents et conquérir la victoire.


Toutes ses aventures finiraient rapidement si Bharmana l’aidait. Malheureusement, les Ancilians protègent un code de conduite strict : ils ne peuvent intervenir en faveur de leur gardien. Bharmana contourne ce problème en créant la Loudna (Atharany). Cette dernière doit réparer les dommages causés par une explosion transdimensionnelle initiée par Nomaas (voir blogue : Les humains dans tout ça). Les aventures de la Loudna rétablissent la ligne temporelle et elle profite de ses voyages dans le temps pour aider Améthyste à combattre ses ennemis.


Les antagonistes


Image by succo from Pixabay

Sans eux, l’histoire ne commencerait pas. Ils déclenchent les évènements et entrainent, bien souvent contre son gré, un individu dans une quête ou une bataille. Ils mettent des bâtons dans les roues, désirent l’échec du héros. Pour Améthyste, l’antagoniste est la grande prêtresse de Nomaas, la sorcière Sélicia. Qu’est-ce qui la motive ? Pourquoi est-elle liguée avec Nomaas ? Comment attire-t-elle des adeptes dans sa lutte ?


Les personnalités des vilains se trouvent aux antipodes de celles des protagonistes, ils possèdent donc une complexité aussi profonde. Il faut aimer les détester, parfois prendre leur partie et essayer de comprendre pourquoi ils en veulent tant au héros !


Les adjuvants


Image by succo from Pixabay

Ils sont mes préférés à créer et à découvrir. Ils aident soit les protagonistes, soit les antagonistes ou bien les deux. Parfois, ils n’apparaissent que dans une scène. D’autres fois, ils s’attachent aux héros ou aux vilains jusqu’à la fin. Ils requièrent une profondeur de caractère qui n’existe que grâce à leur propre vécu. Elle n’a pas à être aussi élaborée, mais elle doit donner l’envie au lecteur d’en savoir plus sur le personnage, de comprendre pourquoi il s’implique dans l’histoire. En développant mes récits, j’ai rencontré des adjuvants qui devaient faire avancer la scène par une visite brève, mais qui sont devenus un pivot important du roman.




Image by Pixaline from Pixabay

Je prends comme exemple la servante du labyrinthe dans L’Enfant-Gardien 1. Je vous laisse sous-entendre que Sélicia l’utilisera à nouveau. J’avoue que, la première fois que j’ai présenté cette jeune fille, je ne lui offrais aucun futur. Je me demandais bien d’ailleurs pourquoi j’avais inclus cette partie du dialogue. Cependant, en travaillant sur le troisième livre de la trilogie, j’ai compris qu’elle n’avait pas dit son dernier mot. C’est la magie de ces personnages secondaires : certains disparaissent sans que l’auteur le désire, d’autres prennent toute la place.


Pour la semaine prochaine, je créerai une microfiction avec l’un des adjuvants de l’Enfant-Gardien.


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Si vous désirez en lire plus, vous trouverez mon roman L’Enfant-Gardien 1: Améthyste sur amazon.fr

Bonne semaine!

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ENGLISH


No writing workshop will tell you that characters are useless. On the contrary, they’re the purpose of all stories. I agree, we want to follow the adventures, but we get hooked on the desires, ambitions and motivations of the heroes and villains. Not surprising that ancient Greek tragedies, Shakespeare and Molière still capture our interest today. From one line to the other, we learn to know the players that animates the pages. We love them. We admire them. We encourage them when they show their weaknesses. We feel their pain and torments. We also pity them. They irritate us. Sometimes they horrify us, or we bluntly hate them.


I separate my characters in three main groups: the protagonists, the antagonists and the sidekicks. Some play a critical part, others take supporting roles, but they all visit me to tell me their stories.


The protagonists


Image by Johann Bret Bautista from Pixabay

Every tale starts with a character who will face another person or his/her own weaknesses. In fact, most of the time, they battle both inner demons and external dangers. Let’s take the example of Amethyste, the heroine of Bharmana’s Children. You will discover her as a charming yet rebellious and naughty kid. You will follow her internal fights to accept a tragedy that forces her to change. Her friends and family support her, but she must face the trials to conquer her flaws, identify her strengths, use her latent powers and win.


All her adventures would end quickly if Bharmana could help her. Sadly, the Ancilians protect a strict code of conduct: they aren’t allowed to intervene in favour of their guardian. Bharmana circumvents this problem by creating the Loudna (Atharany). Her goal is to repair damage caused by a transdimensional explosion initiated by Nomaas (see blog: What about the humans). The adventures of the Loudna re-establish the temporal line and she uses her time-travelling visits to help Amethyste against her enemies.


The antagonists


Image by succo from Pixabay

Without them, the story wouldn’t begin. They trigger the events and drag, often against his/her will, an individual in a quest or a battle. They create obstacles, they plan the failure of the hero. For Amethyste, the antagonist is the great priestess of Nomaas. What motivates her? Why has she joined Nomaas? How does she attract followers in her cause?


Villains’ personalities clash with those of the protagonists. Therefore, their complexities should run as deep. We must love to hate them. Yet, sometimes we side with them as we try to understand why they detest the hero so much!


The side kicks


Image by succo from Pixabay

They’re my favourite to create and to discover. They help either the protagonist or the antagonist or both. Sometimes, they appear in only one scene. Other times, they latch to the hero or villain until the end. They also require a depth of personality that only exists because of their backstory. We’re not looking for an elaborated past but they must entice the desire to learn more about them, to understand why they’re getting involved in the story. Occasionally, a sidekick pops in a scene to move it along, and suddenly it becomes an important pivot in the novel.


Image by Pixaline from Pixabay

One example is the servant in the labyrinth of the Guardian child (L’Enfant-Gardien 1). I suggest that Sélicia will use her again. Honestly, the first time I introduced the young lady, I was offering her no future. I was wondering why I had included this dialogue. However, as I was working on the third volume of the trilogy, I understood she hadn’t said her last word. That’s the magic of secondary characters: some will disappear without asking the author, others will take all the space.


For next week, I will write a flash fiction with one of the sidekicks of the Guardian-Child.


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My first English novel: War of Taar is coming in December 2021!

Have a great week!

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