The Anatomy of a Novel (Week D2)/ L'anatomie d'un roman (Semaine D2).
Semaine D2, Retour au bercail, un court roman de science fantasy.
Week D2, Homecoming, a science fantasy novella
Mise à jour
Héritage, un roman de science-fiction de la série Humanité Galactique par A.B. Alabee
Héritage est l’histoire de trois amies vétérans de la guerre galactique et de ce dont elles ont hérité après les horreurs et les sacrifices. Initialement, j’avais prévu de combiner leurs trois histoires, puis je me suis demandé s’il serait préférable de les raconter séparément. Je suppose que la deuxième option me permettrait de publier plus de livres, mais leurs histoires font partie de la même intrigue, alors je vais entremêler leurs vies.
Ce livre commence pendant les négociations du traité de paix et vous guide à travers les premières années d’après-guerre. J’ai déjà rédigé le squelette des histoires combinées pour Héritage et la plupart de leurs intrigues secondaires individuelles sont esquissées, mais je vais me concentrer sur une amie à la fois. Bien sûr, Emma Dutellier et Joanysa Endar apparaîtront dans l’histoire de Sofia Debassy.
Cette semaine, j’ai ajouté de la chair à un tout petit os. Tout ce que j’avais pour ce chapitre, c’était l’objectif : Séléna Perrès (alias Sofia Debassy) doit rencontrer des clients sur Savana pour ses prochaines opérations clandestines. J’ai donc ajouté un peu plus d’informations pour construire la première scène de ce chapitre.
J’ai l’objectif, qu’est-ce qui est en jeu ?
Toute erreur et notre protagoniste finira en prison.
Comment est-ce que je trouve l’inspiration pour ajouter plus d’information ?
Je ne vois pas d’images dans ma tête à moins que je ne verbalise ce à quoi je pense qu’elle devrait ressembler. En d’autres termes, je dois réfléchir sérieusement lorsque je veux décrire quelque chose visuellement. Je suis ce que j’appellerais un conteur kinesthésique. Par conséquent, je pars d’un espace vide et j’y mets les corps de mes personnages. Leurs actions axées sur des objectifs et la façon dont ils interagissent par leurs sens avec l’environnement et les autres personnes sont ce qui motive ma prose.
Quels sont les décors de cette scène ?
Sofia est sur la planète Savana, dans un bar souterrain avec un plafond voûté bas, bondé, bruyant, poussiéreux. Sous une capuche noire, son visage modifié par un masque de camouflage montre des yeux brun pâle, presque orange, une peau cendrée et des sourcils roses. Elle pourrait passer pour une femme nuclusienne plus âgée. Alors qu’elle lit le menu affiché sur le devant d’un serveur droïde bourdonnant au-dessus de la table, son collègue Saal scrute la pièce, ses yeux turquoise étant la seule caractéristique visible entre les deux bandes de tissu sombre enroulées autour de sa tête. Trois fois la taille de sa partenaire, sa présence crée un vide autour d’eux.
Quelle est la raison de cette scène ?
Séléna et Saal attendent leur client.
Qui est le point de vue ?
Pour cette scène, je sais déjà que c’est Sofia/Séléna et je rédige généralement dans le présent à la troisième personne. Je pourrais le laisser comme ça ou non, cela dépend de la profondeur avec laquelle je veux plonger le lecteur et moi dans l’esprit de ma protagoniste.
Alors, comment est-ce que je travaille à partir de zéro ?
C’est très télégraphique, j’ajoute des crochets pour me souvenir des [noms] des nouveaux personnages ou du [décors] ou du [besoin d’explications supplémentaires] ou des [souvenirs et retour en arrière…]. Alors que mon cerveau déverse les événements par le clavier, je continue jusqu’à ce que je frappe un mur ou la fin de la scène. Les crochets m’aident à maintenir le flux créatif, car je sais que j’ai des aide-mémoires lorsque je révise le texte. Au fur et à mesure que j’écris, je garde à l’esprit l’objectif du chapitre et celui de l’histoire globale. Tout doit y être lié. Cela dit, dans cette phase, j’ajouterai souvent des informations inutiles — je ne censure pas le processus parce qu’elles peuvent être enlevées dans les versions ultérieures. Alors, quand j’ai demandé ce qui se passait, voici ce que j’ai écrit.
Extrait / déchargement du cerveau
Que se passe-t-il?
Séléna renvoie le serveur droïde volant et étire ses bras au-dessus de sa tête, révélant son ventre plat et ses taches zéboriennes bleu marine. Saal tend le bras et couvre sa peau nue en tirant le bas de son pullover. Séléna hausse les épaules et fait signe à deux Elgadirans qui viennent d’entrer dans le bar. Ils s’approchent d’eux, les clients les regardent et s’écartent de leur chemin [le passé : pourquoi se méfient-ils des Elgadirans ?]. Le groupe de Nuclusiens qui surveille Séléna depuis son arrivée hoche la tête lorsque les Elgadirans atteignent sa table.
[Pensée intérieure] Si elle avait eu l’air plus jeune, ils se seraient approchés pour flirter. Elle remercie Saal pour les informations qui l’ont amenée à choisir une couverture plus sûre.
Les coudes sur la table, Séléna pose ses mains gantées sur l’acier collant. Sa gorge se serre lorsqu’elle les accueille dans leur langue gutturale.
« Glorgen [nom], Kralkoil [nom], vous êtes en retard. J’ai d’autres affaires à traiter. Vous vouliez une rencontre en personne, j’ai exaucé votre souhait, maintenant donnez-moi les coordonnées et partez. »
Glorgen, le plus imposant [presque aussi gros que Saal] claque sa main sur la table et se penche près de Séléna. Ses yeux reptiliens scrutent chaque détail de son visage encapuchonné. Elle ne bronche pas, soutenant son regard, un comportement qui ne serait toléré par aucune femme elgadirane, mais qui est attendu d’une Nuclusienne. Il grogne son approbation et recule. Un disque de cristal de la taille d’un ongle de pouce scintille sur la table. Saal le ramasse pour le glisser dans le scanner de son bracelet, puis hoche la tête.
Glorgen s’éclaircit la gorge.
Kralkoil dégaine son fusil/Saal se lève.
Kralkoil tire au plafond, laissant une marque brûlée sur la roche grise. /Saal pointe sa lame laser sur la gorge de Glorgen.
Des cris et des échauffourées s’ensuivent. Les clients se précipitent vers la seule issue — du moins c’est ce qu’ils pensent.
Séléna reste assise.
« J’avais l’impression que tu allais me trahir. »
Elle fait signe à Saal de ranger sa lame, mais son partenaire ne le fait pas. Elle frappe la table de sa paume, il obtempère avec un grognement.
« Assieds-toi avec moi, Glorgen. »
L’Elgadiran se raidit. Les chromatophores des écailles grises de son visage passent brièvement au bleu vif, trahissant son anxiété. Saal recule, Glorgen s’installe sur la chaise. Du coin de l’œil, Séléna regarde Kralkoil — qui vise maintenant sa tête — et la porte par laquelle les clients se précipitent pour sortir. Le serveur droïde revient avec trois verres à liqueur et les pose sur la table. Séléna soulève celui rempli d’une boisson claire à la santé de Glorgen. Il renifle l’une des boissons blanches. De sa place, Séléna peut sentir le lait aigre et dans toute autre circonstance, elle ne cacherait pas son dégoût.
« Pourquoi manquer à ta parole ? » demande-t-elle. « Nous avions une entente très lucrative. »
Il vide son verre.
« Je t’ai joué depuis le début, » répond-il. « Tu ne seras plus si calme lorsque mes collègues prendront d’assaut cet endroit… d’un moment à l’autre. »
Saal se déplace vers le mur derrière eux.
« Oui… Je ne pense pas qu’ils viendront. Croyais-tu vraiment que je ne vérifierais pas vos références ? Une bonne couverture, pas parfaite, cependant. »
Glorgen se tourne vers son collègue puis vers l’entrée vide.
« Comment ? »
« J’ai intercepté vos communications et changé notre lieu de rencontre. Ils attendent votre signal à cinq pâtés de maisons d’ici. »
La chaise s’écrase derrière lui quand il saute sur elle. Il la saisit par le col et la tire vers lui. Sofia grimace devant son haleine amère.
« Séléna Perrès, tu es en état d’arrestation. »
Elle lève la main pour empêcher Saal de réagir.
« Eh bien, penses-tu que Kralkoil et toi êtes assez forts pour me capturer ? »
« Tu es prise au piège. »
« Hum… »
Elle siffle et, armes à la main, la moitié des clients reviennent dans le bar.
« S’il te plaît, libère-moi, mes collègues deviennent très nerveux lorsque je suis maltraitée. Je ne voudrais pas que quelqu’un soit blessé. »
Kralkoil laisse tomber son arme ; Glorgen lève les mains et recule.
Saal s’apprête à assommer Glorgen, mais Séléna jette un coup d’œil dans sa direction et il interrompt l’attaque. Elle fait ensuite un signe de tête à deux montagnes de muscles sombres, des Ornidanais aux yeux dorés perçants.
« Jalix, Oldax [nom], s’il vous plaît, escortez nos invités dans un endroit sûr. »
Les visages de Glorgen et de Kralkoil passent au rouge foncé, celui d’une colère embarrassée, tandis que les Ornidanais les attachent. Un sifflement aigu fige Séléna et sa bande. Glorgen lutte contre Oldax, appelle à l’aide, mais déjà Séléna fait signe à son équipe de s’échapper par un passage secret derrière sa table. Jalix pulvérise une vapeur soporifique sur le visage de Kralkoil et Glorgen. Ils s’effondrent tous les deux.
Oldax puis Jalix se faufilent dans l’embrasure de la porte, Saal invite Séléna à passer devant. Elle s’apprête à protester, mais des pas et des voix approchent. Elle plonge, Saal la suit. Le panneau se referme lorsque les premiers policiers entrent dans le bar. Dos contre le mur intérieur, Séléna calme son cœur battant. Une voix très familière crie de fouiller les lieux.
Elle ne s’attendait pas à ce que le détective Stanfield soit sur Savana.
…
À suivre... Je sais déjà ce qui va se passer ensuite, alors je vous laisse dans le suspense… jusqu’à la semaine D3
Le roman de la semaine D
Retour au bercail, un court roman de science fantasy de la série de l'Enfant-Gardien par A.B. Alabee
Correction des scènes, chapitre par chapitre
Le passé et les retours en arrière 1
J’ai rédigé le résumé le mois dernier. Cette semaine, je vais examiner le passé et les retours en arrière. Je passe beaucoup de temps à créer le passé de mes personnages. J’en ai parlé plus en détail dans un blogue précédent sur le passé et les retours en arrière. Ils ne trouvent pas nécessairement leur chemin dans les romans, mais lorsque les auteurs connaissent le passé de leurs personnages, cela apporte plus de réalité à leur vie fictive, améliorant ainsi l’expérience du lecteur. Dans Retour au bercail, le lecteur découvrira ce qui est arrivé à Liana lorsqu’elle est devenue la Gardienne. C’est quelque chose que j’ai abordé dans la nouvelle, mais que je n’avais pas développé. Le court roman me donne l’occasion de fournir plus d’informations en incorporant des souvenirs et des retours en arrière plus longs.
Plan de travail
Je vais fouiller dans toutes mes notes et mon cerveau pour rassembler tout ce qui est arrivé à Liana lorsque son père est mort et que Bharmana l’a choisie plutôt qu’Akali, sa sœur jumelle qui s’entraînait pour remplacer leur père. Si vous avez lu Améthyste, vous savez déjà que Liana n’était pas destinée à devenir la Gardienne. Dans Retour au bercail, je vais vous donner plus de détails.
Bonne semaine!
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L'Enfant-Gardien 6 : Les Psytaux
Bonne semaine!
Update
Heritage a science fiction novel from the Galactic Humanity series by A.B. Alabee
Heritage is the story of three friends, veterans from the galactic war and what they have inherited after the horrors and sacrifices. Initially, I planned to write about them together, then I wondered if it would be best if I told their stories separately. I suppose the second option would allow me to publish more books, but they are part of the same plot, so I’ll intertwine their lives.
This book begins during the peace treaty negotiations and takes you through the early post-war years. I’ve already drafted the skeleton for the combined stories for Heritage and most of their individual subplots are sketched, but I will concentrate on one friend at the time. Of course, Emma Dutellier and Joanysa Endar will appear in Sofia Debassy’s story.
This week I added flesh to a very tiny bone. All I had for that chapter was the goal: Séléna Perrès (a.k.a. Sofia Debassy) is on Savana to meet clients for her next clandestine operations. So, I added a bit more information to build the first scene of this chapter.
I have the goal, what is at stake?
Any error and our protagonist will end up in prison.
Where do I get inspiration to add more information?
I don’t see images in my head unless I verbalize what I feel it should ‘look’ like. In other words, I need to think hard when I want to describe something visually. I’m what I would call a kinaesthetic storyteller. Therefore, I start with an empty space and put the bodies of my characters in it. Their goal-driven actions and how they interact through their senses with the environment and other people is what prompts my prose.
What are the settings for this scene?
Sofia is on planet Savana, in an underground bar with a vaulted low ceiling, crowded, noisy, dusty. Under a black hood, her face hidden under a cloaking mesh shows pale brown, nearly orange eyes, ashen skin and pink eyebrows. She could pass for an older Nuclusian female. Whereas she’s reading the menu displayed on the front of a droid waiter buzzing over the table, her colleague Saal scans the room, his turquoise eyes the only visible feature between the two bands of dark fabric wrapped around his head. Three times her size, his presence creates a void around them.
What is the reason for that scene?
Selena and Saal are waiting for their client.
Who’s the point of view?
For this one, I already know it’s Sofia/Séléna and I usually draft in the present at the third person. I might leave it like that, I might not, it depends on how deeply I want to immerse the reader and me in the psychic of my protagonist.
So, how do I work from scratch?
It’s very telegraphic, I will add brackets to remember [names] of new characters or [settings] or [needs further explanation] or [backstory, flashback…]. As my brain dumps events through the keyboard, I keep going until I hit a wall or the end of the scene. The brackets help me to keep the creative flow going as I know I have prompts when I review the text. As I write, I keep in mind the goal of the chapter and that of the overall story. Everything must be related to it. That said, in that phase, I will often add useless information – I don’t censure the process because it can be edited out in subsequent versions. So, When I asked what is happening, here’s what I wrote.
Excerpt /Brain Dump
What's happening?
Séléna whooshes the flying droid waiter and stretches her arms over her head, revealing her toned stomach and its Zeborian navy spots. Saal stretches his arm and pulls her top down. Séléna shrugs and waves at a pair of Elgadirans who have just entered the vaulted room. They walk straight toward them, the patrons glare and step out of their way [backstory: why are they suspicious of Elgadirans?]. The group of Nuclusians who has been watching Séléna since she arrived, nod when the Elgadirans reach her table.
[inner thought] If she had looked any younger, they would have approached to flirt. She thanks Saal for the intel that made her choose a safer cover.
Elbows on the table, Séléna rests her gloved hands on the sticky steel. Her throat tightens when she welcomes them in their guttural tongue.
“Glorgen [name], Kralkoil [name] you’re late. I have other business to attend. You wanted to meet in person, I granted your wish, now give me the coordinates and be on your way.”
The bulkiest [and nearly as big as Saal] Glorgen slams his hand on the table and leans close to Séléna. His reptilian eyes scrutinize every detail of her cloaked face. She doesn’t flinch, holding his gaze, a behaviour that wouldn’t be tolerated by any Elgadiran female, but is expected from a Nuclusian. He snarls and steps back; a crystal disk the size of a thumb nail glitters on the table. Saal picks it up to slide it in the scanner of his wristband then nods.
Glorgen clears his throat.
Kralkoil draws his gun/Saal stands.
Kralkoil shoots at the ceiling, leaving a scorched mark on the grey rock. /Saal aims his laser blade at Glorgen’s throat.
Screams and scuffles ensue. The patrons dash for the only exit – or so they think.
Séléna remains seated.
“I had the feeling you would betray me.”
She waves at Saal to put his blade away, but her partner doesn’t. She slams her palm on the table, he complies with a grunt.
“Sit with me, Glorgen.”
The Elgadiran stiffens. The chromatophores in his face’s grey scales flicker to bright blue, betraying his anxiety. Saal steps back, Glorgen settles on the chair. From the corner of her eye, Séléna watches Kralkoil – who is now aiming at her head – and the door through which the clients are now stampeding to exit. The droid waiter returns with three shot glasses and sets them on the table. Séléna raises the one filled with a clear drink to Glorgen’s health. He sniffs one of the white beverages. Séléna can smell sour milk from her place and in any other circumstance, she would gag.
“Why break your word?” She asks. “We had a very lucrative agreement.”
He empties his shot.
“I played you from the beginning.” He replies. “You won’t be so calm when my colleagues storm this place… any moment now.”
Saal shifts toward the wall behind them.
“Yes… I don’t think they’re coming. Do you really think I wouldn’t check your credentials? A good cover, not perfect, though.”
Glorgen turns to his colleague then to the empty entrance.
“How?”
“I intercepted your communications and changed our meeting place. They are awaiting your signal five blocks from here.”
The chair crashes behind him as he leaps on her. He grabs her collar and pulls her close to his face. Sofia winces at his sour breath.
“Séléna Perrès, you’re under arrest.”
She lifts her hand to stop Saal.
“Well, do you think Kralkoil and you are strong enough to capture me?”
“You’re trapped.”
“Hum…”
She whistles and guns in hand, half the patrons rush back into the bar.
“Please let go of me, my colleagues become very trigger-happy when I’m mistreated. I don’t want anyone to get hurt.”
Kralkoil drops his gun; Glorgen raises his hands and steps back.
Saal lifts his fist to knock Glorgen, but Séléna glances in his direction and he aborts the attack. She then nods at two Ornidanese, dark mountains of muscles with piercing golden eyes.
“Jalix, Oldax [name], please escort our guests to a safe place.”
Glorgen and Kralkoil faces have turned a shade of dark red, that of embarrassed anger, as the Ornidanese ties them up. A high pitch whistle freezes Séléna and her gang. Glorgen struggles against Oldax, calls for help but already Séléna is waving at her team to escape through a secret passage behind her table. Jalix sprays a soporific vapor at Kralkoil’s and Glorgen’s faces. They both collapse.
Oldax then Jalix squeeze through the doorway, Saal invites Séléna to go ahead. She would argue, but footsteps and voices are approaching. She dives in, Saal follows. The panel swishes shut as the first police officers enters the bar. Back against the inner wall, Séléna settles her pounding heart. A very familiar voice shouts to search the premises. She wasn’t expecting Detective Stanfield to be on Savana.
…
To Be Continued... I already know what is going to happen next so I’m leaving you on a cliff hanger…until week D3
Week D’s novel:
Home coming a science fantasy novella from the Guardian Child series by A.B. Alabee
Editing scenes, chapter by chapter
Backstory and Flashbacks 1
I’ve written the summary last month. This week, I will look at backstory and flashbacks. I spend a lot of time creating backstories for my characters. I talked about it in more detail in a previous blog on backstory and flashbacks. They don’t necessarily find their ways into the novels, but when authors know the past of their characters, it brings more reality to their fictive lives, hence enhancing the reader’s experience. In Homecoming, the reader will find out what happened to Liana when she became the Guardian. That’s something I touched in the short story but didn’t elaborate. The novella gives me the opportunity to provide more information by incorporating longer backstory and flashbacks.
Work plan
I will search through all my notes and my brain to bring together everything that happened to Liana when her father died and Bharmana chose her over Akali, her twin sister who was training to replace their father. If you’ve read Améthyste (French edition), you already know Liana wasn’t meant to become the Guardian. In Homecoming, I will give you more details.
Have a good week!
If you want to write a book (nonfiction or novel) and you find the concept daunting, there are ways to guide you throughout the process. My creative workshops blogs will give you some tricks … or you can reach out to me to try a free session of creative mentoring.
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