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Translation / Traduction 8

  • Nov 17
  • 11 min read

Updated: Nov 25


The Anatomy of a Novel (Week A12)/ L'anatomie d'un roman (Semaine A12).


Semaine A12, L'Enfant-Gardien 4: Obsession, une science fantasy par A.B. Alabee en cours de traduction anglaise

Week A12, the Guardian-child 4: Obsession, a science fantasy by A.B. Alabee, being translated




Mise à jour

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Rédemption, une science fantasy de la série du nexus punk par A.B. Alabee






Aujourd’hui, je publie la fin de la deuxième scène, les festivités du Nouvel An à Jolkaran. Ce n’est pas Noël, mais c’est très traditionnel. Si vous avez manqué le début, vous pouvez le lire à la semaine A11


ATTENTION, ce n’est pas la version finale et polie du roman, mais l’extrait d’un manuscrit qui n’a pas été vu par mes bêta-lecteurs ou mes correcteurs. Vous y trouverez peut-être des fautes de frappe, des fautes de grammaire et des phrases que vous et moi écririons probablement différemment.


Extrait chapitre 1: Jolkaran


Le festival des lanternes cont.

...

L’air frais m’enrobe d’une couverture saline. Les crépitements des flambeaux et les murmures étouffés emplissent le silence révérencieux de nos invités en paires qui manipulent les lanternes de papier de riz afin d’allumer le lampion. À la proue, plusieurs s’apprêtent à libérer leur offrande au dieu des souvenirs en mémoire de leurs ancêtres. Comme j’apparais sur le pont, Wellan agite sa main au-dessus de sa tête. La musique reprend de plus belle et les premières lanternes s’élèvent en luttant contre la gravité, tels des jeunots ivres aux jambes flageolantes.


Les têtes se détournent vers moi, les lanternes s’échappent, hésitent, puis s’éloignent vers les pâles étoiles de l’est, piètres rivales contre l’astre diurne qui rayonnera sous l’horizon jusqu’au matin. Dignitaires, marchands et partenaires m’approchent tour à tour. Les uns me rappellent les devoirs du Seigneur Ragore envers les Jolkaranais sans oublier de mentionner que je suis l’un des leurs. Les autres m’indiquent qu’ils auront besoin de l’aide du capitaine. Les derniers m’informent que plusieurs documents concernant les affaires de mon père m’attendent au domaine. Ils me souhaitent tous longue vie et bonne santé et je les leur retourne.


Mes pas me conduisent d’un groupe à l’autre, jusqu’à ce que je me retrouve face à face avec Lord Kaltrak. Derrière lui, Lady Kaltrak-Jolina tient une lanterne oblongue percée de motifs floraux. Lord Kaltrak lisse ses favoris blancs, ses yeux noirs me scrutent avec la même intensité que sa petite fille. J’incline ma tête en portant mon poing à mon cœur :

— C’est un plaisir de vous revoir, Lord Kaltrak. Veuillez pardonner mon arrivée tardive.

— Allons, mon cher capitaine Mand Ragore, personne ici ne s’est plaint de votre retard puisqu’une divine musique, un rhum enivrant et un festin exotique nous tenaient compagnie en votre absence. D’ailleurs, c’est un plaisir d’explorer votre sublime vaisseau à nul autre pareil. Les technologies de Keorab m’intriguent et me fascinent à la fois. Des rumeurs courent qu’il pourrait même être l’un de ces fameux bateaux volants…

— Lord Kaltrak, même s’il volait, je briserais les lois navales jolkaranaises si je vous en faisais une démonstration. Je vois que votre charmante compagne n’a pas encore libéré sa lanterne.

— Où sont mes bonnes manières ? Capitaine, je vous présente ma petite fille, Lady Kaltrak Jolina. 


J’incline mon torse vers elle en baissant les yeux. Lord Kaltrak continue les présentations.

— Jolina, voici mon bon ami, le capitaine Mand Ragore.

Je ne m’attendais pas au titre de « bon ami » et je me redresse plus vivement que prévu. Lady Kaltrak-Jolina recule d’un pas. L’effarouchant davantage, je tends la main pour qu’elle m’offre la sienne. Elle resserre alors sa prise sur la lanterne, menaçant de l’écraser entre ses bras. Je relève mon sourcil gauche :

— Je ne voulais pas vous intimider, pardonnez-moi ma réaction brusque, je n’osais imaginer que votre grand-père me manifeste une telle marque d’amitié. J’en suis grandement touché.


Lord Kaltrak me prend derrière les épaules et me serre contre son large torse.

— Allons, ne soyez pas si humble. Vous êtes un héros national et vous avez retrouvé la dépouille de ma tendre nièce. Ma petite fille est un peu timide, elle nous revient de l’école préparatoire où elle vient de passer les cinq dernières années à l’abri de tout. En revanche, elle tenait à vous rencontrer et m’a demandé si j’accepterais qu’elle libère sa lanterne du souvenir avec vous. Comment puis-je lui refuser sa requête ? L’accepterez-vous à votre tour ?


Plus rien ne bouge autour de nous. Libérer une lanterne durant le festival est un moment d’intimité familiale, un honneur rarement accordé à un étranger. Mon instinct me crie de m’enfuir. Cependant, les regards s’attardent déjà sur nous. Lady Kaltrak-Jolina a baissé la tête et m’observe à travers ses longs cils roux. Je me dégage de l’accolade du patriarche et tends de nouveau ma main vers la jeune ingénue qui ne m’a montré aucune timidité lors de sa visite plus tôt dans la journée. Sans me détourner de ce masque de pure innocence, je garde mon sang-froid pour répondre à son grand-père :

— Aucun.


Son regard ne quitte pas le mien tandis qu’elle pose la main dans la mienne et que j’effleure ses doigts de mes lèvres. Sa paume tressaille, mais elle ne la retire pas. Lord Kaltrak applaudit. Je réprime l’envie de froncer les sourcils, n’osant questionner même silencieusement les arrières pensés de cette jubilation. Lady Kaltrak-Jolina ramène la lanterne entre nous, j’agite ma main pour attirer l’attention de l’un des porteurs de flambeau. Wellan l’intercepte et nous rejoint. Comme il me tend le lampion, il me toise, suspicieux.


Je hausse les épaules, mais ça n’apaise pas ses doutes quant à mes intentions parfaitement chastes. Je me doute un peu des intentions de lord Kaltrak, Wellan n’a pas à s’inquiéter, j’ai appris ma leçon à notre dernier arrêt à Trollival, le port royal de Gortival. L’une des princesses, celle qui était un peu trop libertine, m’a attiré dans un piège qui m’aurait coûté bien cher si son amant n’avait avoué son amour pour elle quand le roi a annoncé notre union. La situation avec lady Kaltrak-Jolina n’a rien à voir avec une indiscrétion charnelle. Les doigts de lady Kaltrak-Jolina glissent sur ma main, je laisse presque tomber le lampion.

Et si Wellan avait raison de s’inquiéter ?


Je secoue la tête pour chasser cette pensée et retourne l’un de mes sourires les plus charmeurs à la jeune femme qui saisit alors la lanterne à deux mains. J’insère le lampion dans l’anneau. Comme je la libère de la lanterne, Wellan lui donne une brindille enflammée. Elle allume la bougie et rend la brindille à Wellan puis pose ses mains sur les miennes. Je peux lire son souhait dans ses yeux : elle désire découvrir la vérité. Le mien se résume à cela : j’espère que les réponses ne la bouleverseront pas trop.


À suivre... Je vous rapporterai les progrès en 2026.

...

N’attendez pas plus longtemps pour découvrir le Nexus Punk et les aventures du capitaine Mand Ragore, devenez explorateurice ancilian.



© A. B. Alabee 2025. Tous droits réservés. Cette œuvre ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (y compris les photocopies, les enregistrements ou d’autres méthodes électroniques ou mécaniques) sans l’autorisation écrite préalable de l’auteur et de l’éditeur. 


Utilisation de l’œuvre pour développer l’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA) n’est pas autorisée. Sans limiter les droits exclusifs de l’auteur et de l’éditeur en vertu du droit d’auteur, toute utilisation de cette publication pour développer et entraîner des technologies d’intelligence artificielle générative (IA) ainsi que pour générer tout texte d’IA est interdite. L’auteur se réserve tous les droits d’utiliser cette œuvre sous licence pour tous les aspects de l’IA générative (y compris l’entraînement de l’IA, le développement du langage de l’IA et la génération de texte de l’IA).

 

Le roman de la semaine A 


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L'Enfant-Gardien 4: Obsession, une science fantasy par A.B. Alabee en cours de traduction anglaise






Plan de travail

Cette semaine, je fonce à toute vitesse afin de préparer mon prochain livre pour le lancement le 22 décembre. Oh! La date est écrite maintenant... Vous êtes les premiers au courant. Je vais préparer le site de précommande (lien dans le blogue la semaine prochaine). Comme je me permettrai des pauses dans la folie des dernières corrections et mise en page, je vais continuer la traduction d’Obsession pour vous la partager la semaine prochaine.


Bonne semaine!


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Bonne semaine!


Update

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Redemption, a science fantasy novella from the Punk Nexus series by A. B. Alabee







Today, I’m publishing the end of the second scene, the new year’s festivities in Jolkaran. It’s not Christmas, but it’s very traditional. If you missed the beginning, you could read it in week A11. I wrote the scene in French, here’s a quick translation.


WARNING, this is not the final and polished version of the novel, but the excerpt of a manuscript that hasn’t been seen by my beta readers or my editors. You may find typos, grammatical mistakes, and sentences you and I would probably write differently.


Excerpt Chapter 1: Jolkaran


The Lantern's Festival cont.

...

The air wraps me in a blanket of saline freshness. The crackling torches and muffled murmurs fill the reverential silence of our guest. In pairs, they handle the rice paper lanterns to light the candle. At the bow, several are preparing to release their offering to the god of memories, in remembrance of their ancestors. As I appear on the bridge, Wellan waves his hand above his head. The music resumes with renewed vigour and the first lanterns rise, fighting against gravity like drunken youths on wobbly legs.


Heads turn to me, more lanterns escape, hesitate, then move away towards the pale stars of the east. They try to rival the diurnal star that will shine below the horizon until morning. Dignitaries, merchants and partners approach me in turn. The first ones remind me of the duties; I might be Seignior Ragore of Keorab, but I’m still one of their citizens. The second ones tell me that they will need the captain’s help. The last ones inform me that several documents concerning my father’s affairs are waiting for me at the estate. They all wish me a long life and good health; as do I.


My steps carry me from one group to another, until I find myself face to face with Lord Kaltrak. Behind him, Lady Kaltrak-Jolina holds an oblong lantern pierced with floral motifs. Lord Kaltrak smooths his white sideburns. His eyes as black and intense as those of his granddaughter scrutinize me. I bow my head, bringing my fist to my heart:

“It is a pleasure to see you again, Lord Kaltrak. Please forgive my late entrance.”

“Come, my dear Captain Mand Ragore, no one here complained about your tardiness, for divine music, intoxicating rum, and exotic feast entertained us while we awaited your arrival. Besides, we don’t often have the opportunity to explore your sublime ship. She’s unique. Keorab’s technologies intrigue and fascinate me at the same time. Rumours are circulating that it could even be one of those famous flying vessels…”

“Lord Kaltrak, even if she were to fly, any demonstration would break Jolkaran naval laws. I see that your charming companion has not yet freed her lantern.”

“Where are my manners? Captain, his is my granddaughter, Lady Kaltrak-Jolina.”


I bend my torso towards her, looking down. Lord Kaltrak continues the introductions.

“Jolina, this is my good friend, Captain Mand Ragore.”


I didn’t expect the title of “good friend”, and I straighten in a start. Lady Kaltrak-Jolina takes a step back. Frightening her further, I stretch my hand out. She clutches the lantern, threatening to crush it between her arms. I lift my left eyebrow:

“I didn’t want to alarm you, forgive me for my sudden reaction, I didn’t dare imagine that your grandfather would show me such consideration. It touches me greatly.”


Lord Kaltrak grabs me behind the shoulders and pulls me against his broad chest.

“Come, don’t be so humble. You are a national hero and you have found the remains of my tender niece. My granddaughter is shy; she has just returned from the preparatory school where she has spent the last five years sheltered from the world. Yet, she wanted to meet you and asked me if I would allow her to free her lantern of remembrance with you. I can’t refuse her request, would you mind?”


Everything stops around us. Releasing a lantern during the festival is a moment of family intimacy, an honour rarely bestowed upon a stranger. My instinct urges me to run away. However, all eyes are already on us. Lady Kaltrak-Jolina has lowered her head and is watching me through her long red eyelashes. I step away from the patriarch’s embrace and stretch my hand to the ingenue who showed no shyness during her visit earlier in the day. Withholding her intense gaze, I keep my cool to answer her grandfather:

“None.”


Her gaze locked with mine, she puts her hand in my palm and I touch her fingers with my lips. She shivers, yet doesn’t remove it. Lord Kaltrak applauded. I suppress the urge to frown, not daring to question even silently the ulterior motives of this jubilation. Lady Kaltrak-Jolina brings the lantern back between us, I wave my hand to attract the attention of one of the torchbearers. Wellan intercepts him and joins us. As he gives me the tea light, he glares, suspicious.


I shrug, but that doesn’t allay his doubts about my perfectly innocent intents. I can see through Lord Kaltrak’s scheming; Wellan need not worry as I learned my lesson at our last stop at Trollival, the royal port of Gortival. One of the princesses – the one who was a little too libertine – lured me into a trap that would have cost me dearly if her lover had not confessed that he was the father’s child before the king announced our union. The situation with Lady Kaltrak-Jolina has nothing to do with carnal indiscretion. Yet, when Lady Kaltrak-Jolina’s fingers caress my hand, I almost drop the tea light.

What if Wellan was right to be worried?


I shake my head to dispel the thought and return one of my most charming smiles to the young woman who grabs the lantern with both hands. I insert the tea light into the ring. As I release her from the lantern, Wellan gives her a flaming twig. When the wick ignites, she gives the twig back to Wellan and puts her hands on mine. I can read her wish in her eyes: she desires to discover the truth. Mine boils down to this: I hope the answers won’t upset her too much.


TBC… I’ll update you on this project in 2026.


Don’t wait any longer to discover the Punk Nexus and Captain Mand Ragore’s adventures, become an Ancilian explorer.

 

Week A’s novel:

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Obsession, a science fantasy novel from the Guardian-Child series by A. B. Alabee






Work Plan

This week, I’m moving full speed ahead to get my next book ready for the launch on December 22th. Yikes! The date is written now… you’re the first ones to know. I will get the preorder site ready (link in the blog next week). I’ll still be taking breaks from the madness of the final edits and formatting so I will continue the translation of Obsession to share with you next week.


Have a good week!


If you want to write a book (nonfiction or novel) and you find the concept daunting, there are ways to guide you throughout the process. My creative workshops blogs will give you some tricks … or you can reach out to me to try a free session of creative mentoring.




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Coming soon

Obsession, a Guardian-child chronicle

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Have a great week!




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