top of page

From Idea to first draft / De l'idée au premier manuscrit 3

  • Aug 18
  • 13 min read

The Anatomy of a Novel (Week D8)/ L'anatomie d'un roman (Semaine D8).



Semaine D8, Rédemption, un roman punk.


Week D8, Redemption, a punk novel






Mise à jour

ree

Héritage, un roman de science-fiction de la série Humanité Galactique par A.B. Alabee







Au cours des derniers mois, vous avez appris à connaître les protagonistes de cette histoire, qu’en est-il des méchants ? Pour tisser les intrigues, vous devez comprendre la relation entre les antagonistes et les protagonistes et déterminer comment ils se connaissent.

L’antagoniste de Sofia :

Le détective Stanfield tente de dévoiler l’identité de Séléna Perrès, l’alter ego de Sofia. Ils jouent au chat et à la souris. Il travaille pour les forces spéciales ; il sera impliqué avec Emma et Joanysa dans son travail.

L’antagoniste d’Emma :

Le chef du gang criminel des Némésis. Il veut détruire Emma. Les forces spéciales le recherchent.

L’antagoniste de Joanysa :

Elle combat le Conseil Galactique, rien de moins.

J’ai tissé la vie de mes trois protagonistes, et j’ai donc créé un squelette sur lequel développer l’histoire complète. Je sais où cela se termine et ce que je dois vous faire découvrir en cours de route, j’ai hâte de commencer le voyage. J’ai réussi à rédiger le début de l’histoire ci-dessous — pour l’instant, c’est la première scène. Vous devrez attendre pour en savoir plus. Au cours de la semaine C9, je vous présenterai L’effet papillon, une histoire de science-fiction de la série : Premier contact.

 

ATTENTION, ce n’est pas la version finale et polie du roman, mais l’extrait d’un manuscrit qui n’a pas été vu par mes bêta-lecteurs ou mes correcteurs. Vous y trouverez peut-être des fautes de frappe, des fautes de grammaire et des phrases que vous et moi écririons probablement différemment.


Extrait


Samony AG150 (Année Galactique 150)

Le sas s’ouvre et je sors au soleil, un plaisir dont je ne me lasse jamais, surtout après deux semaines en hyperespace. Au-dessus de la vallée de Samony, j’inspire à pleins poumons les souvenirs. Un soupçon de cannelle et de muscade flotte dans la fraîcheur citronnée. Je sais que ce sont les odeurs des lichens et des mousses des glaciers, deux narcotiques puissants. Pourtant, chaque fois que je rends visite à mon amie, je ne peux m’empêcher de me rappeler le pain d’épice que mon père préparait à Noël.


Je tapote la coque argentée de mon bien-aimé Phoenix, le seul navire en quoi j’ai confiance, puis je saute sur le granit mauve du plateau. À l’autre bout de la vallée, des vaisseaux et des navettes transportant des touristes et des marchandises montent et descendent du port spatial de Lobina. Joanysa a insisté pour que j’atterrisse sur son port privé et, comme prévu, elle m’attend dans la sécurité du dôme de verre près de la falaise vertigineuse. Elle a laissé pousser sa chevelure abondante — du moins un peu — car de petites boucles blanches s’échappent le long de ses tempes et sur son cou. Ses longues tresses nacrées me manquent, mais les soldats nuclusiens les lui ont rasées pendant la guerre et elle ne les portera plus jamais. Son sourire radieux est revenu, ou presque. Il porte encore le poids de son traumatisme. Quant à ses yeux vert émeraude, ils n’ont jamais été les mêmes depuis. L’étincelle qui lui donnait un air attachant d’innocence a disparu. Je ne sais pas comment elle peut s’asseoir à la table de négociation avec les généraux nuclusiens pour discuter de leur adhésion au Conseil Galactique. Je n’oublierai ni ne pardonnerai jamais ce qu’ils lui ont fait subir après la chute de Granita.


Comme elle est une empathe, je ferais mieux de mettre ma colère de côté…   


Elle fait signe de la main, la large manche de sa robe glisse jusqu’à son coude, exposant de longues cicatrices sur ses poignets. Je serre les dents pour contenir les sentiments de vengeance contre les généraux nuclusiens qui refont surface. Elle se précipite sur la piste d’atterrissage, sa jupe légère tourbillonnant autour de ses chevilles. Il est trop tard pour cacher mes émotions à nouveau. Quand elle m’enveloppe dans ses bras, une vague apaisante remplit mon esprit. Le front sur son épaule, je laisse le vertige m’envahir, mes jambes flageolent. Même si je souhaite profiter de son étreinte apaisante plus longtemps, je recule d’un pas et plisse le nez.


Elle incline la tête vers la gauche :

« Qu’est-ce qui te dérange autant, ma chère amie, est-ce Rakis ? »


Sa voix si calme, comme une brise à travers les feuilles, exprime sa profonde compassion. Je secoue la tête :

« Non, mon bon garçon dort dans le vaisseau. Rahul l’emmènera au château quand il se réveillera. »


Puis je prends une longue respiration pour rassembler mes pensées parce qu’elle le saura si je lui mens. Elle ignore la raison de ma visite impromptue qui explique aussi ma détresse. Je plonge :

« La situation d’Emma m’inquiète. »

« C’est ce que je pensais. Viens, j’ai beaucoup de choses à te dire. » 

« Avez-vous discuté de sa situation au Conseil ? »

« Nous parlerons en privé… »


Comme je jette un regard circulaire sur le plateau désert, elle enroule son bras au mien et m’entraîne vers le dôme. Lorsque nous y entrons, le verre devient laiteux et irisé. Aussitôt qu’elle vocalise la commande de nous transporter jusqu’au village, le plancher se met à vibrer. Nous nous enfonçons dans la montagne et je ne peux contenir un frisson désagréable. Nous venons de traverser le portail d’un tunnel quantique. Des murs spongieux et lumineux remplacent le granit mauve. Bien que nous ne percevions aucun mouvement, j’ai la nausée. 


Je ne supporte vraiment pas cette technologie elfiane !


Elle me serre contre elle et me tapote la main. Je suis bien soulagée qu’elle connaisse mon aversion pour ce mode de transport et qu’elle ne me questionne pas parce que je vomirais probablement si je devais lui répondre. Dès que les portes s’ouvrent, je bondis vers le soleil éblouissant… du moins pour moi, puisque Joanysa ne plisse même pas les yeux. Après moult respirations profondes, le malaise physique s’estompe.


Joanysa sourit :

« Tu commences à t’y habituer, tu n’es pas devenue verte cette fois-ci. Tu connais le chemin, après toi ! »


Elle tend sa main vers l’espace entre les arbres. Des lianes grises et des lichens blancs pendent des branches inférieures pour atteindre la mousse ocre qui borde le chemin. Lorsque j’ai visité Samony pour la première fois quand j’avais huit ans, je pensais que les fées vivaient ici. Des profondeurs de mon enfance, j’espère toujours en apercevoir une, un jour. Je commence à gambader.


Joanysa me suit à un rythme plus lent et rit :

« Tu es si romantique ! »

« C’est désespérant, en effet… »

« Non, c’est de l’espérance. Il est très important de garder espoir. Traversons le village. »


Nous sommes arrivées à une bifurcation du sentier et elle me tire vers la gauche. Je fronce les sourcils. Le village a été détruit pendant la guerre. Puis une certaine excitation monte dans mon cœur, mon visage rayonnant, j’espérais depuis longtemps que le village renaîtrait de ses cendres. Nous sortons de la forêt et je halète. C’est comme s’il n’avait jamais été rasé. Nous nous joignons à la foule sur la rue principale menant à l’arche de fleurs parfumées d’ilgoop. Les maîtres sont de retour, les apprentis apprennent leurs métiers, les boutiques sont bondées d’objets d’art vibrants et colorés. Je ne peux m’empêcher d’applaudir de joie.


Je ralentis devant l’atelier de tapisserie. Une douzaine de tapis luxueux sont suspendus sous le porche, tous plus sublime les uns que les autres, mais c’est le petit qui attire mon regard, car il exprime la beauté pure du printemps de la Samony. Joanysa fait un signe de tête à la jeune femme qui tient la boutique puis se tourne vers moi :

« Jena va l’emballer pour toi. »

« Combien ? »

« Ne t’inquiète pas, tout est réglé avec Jena. » 


La jeune femme rougit et baisse ses yeux gris. Alors que je loue le savoir-faire de l’artiste, Jena devient écarlate et se penche sous la table pour tirer un tube en bois gravé de vignes fines. Je ne suis pas surprise que le récipient soit aussi bien conçu que le tapis lui-même. Elle roule son chef-d’œuvre pour le glisser dans l’ouverture, me le remet et disparaît dans l’atelier.


Je me gratte la tête :

« Une petite timide, n’est-ce pas ? Je vais te payer, sérieusement… c’est trop. »

Elle hausse les épaules puis me prend par le bras pour que nous continuions notre route :

« Je n’ai jamais eu l’occasion de te remercier comme il se doit. »


Je fronce les sourcils :

« Merci pour quoi ? »

« Pour la libération de Granita… et pour avoir sauvé Terrence dans la ville de cristal. »

« J’ai juste aidé à la planification — j’étais enceinte de Rakis… Je n’ai rien fait. »

« Alors, c’est pour remercier Séléna Perrès, je suis sûre que tu peux le lui donner en mon nom… »


Cette fois, je lève un sourcil. Je ne savais pas que Joanysa connaissait mon alter ego, mais comme elle est à moitié elfiane, elle a dû se rendre compte que Séléna Perrès et moi partageons la même signature cérébrale.

...

À suivre.

C’est tout ce que j’ai eu le temps d’écrire cette semaine.

Je vous présenterai un autre projet à la semaine D9...  Abonnez-vous pour en savoir plus sur les prochaines publications ancilianes.



© A. B. Alabee 2025. Tous droits réservés. Ce texte ne peut être reproduit, distribué ou transmis sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (y compris les photocopies, les enregistrements ou d’autres méthodes électroniques ou mécaniques) sans l’autorisation écrite préalable de l’auteur et de l’éditeur. 


Utilisation de ce texte pour développer l’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA) n’est pas autorisée. Sans limiter les droits exclusifs de l’auteur et de l’éditeur en vertu du droit d’auteur, toute utilisation de cette publication pour développer et entraîner des technologies d’intelligence artificielle générative (IA) ainsi que pour générer tout texte d’IA est interdite. L’auteur se réserve tous les droits d’utiliser ces oeuvres sous licence pour tous les aspects de l’IA générative (y compris l’entraînement de l’IA, le développement du langage de l’IA et la génération de texte de l’IA).

 

Le roman de la semaine D 

ree

Rédemption, un roman de science fantasy punk de la série du Nexus Punk par A.B. Alabee








Plan de travail

Je vais rédiger la première scène. Beaucoup d’idées me trottent dans la tête ces derniers temps.


Bonne semaine!


Si votre rêve est d’écrire un livre (de fiction ou non) et que vous trouvez le concept intimidant, il existe des moyens de vous guider tout au long du processus. Vous pouvez lire les blogues des ateliers créatifs pour trouver … ou vous pouvez me contacter pour essayer une séance gratuite de mentoring créatif.


Des cadeaux pour mes abonnés...


free ebook gratuit
free magazine gratuit











... Explorez l'univers des Ancilians. 


Florilège - Histoires ancilianes volume 1 - Disparaissez dans l'imaginaire passé, présent et futur de l'univers des Ancilians.

ANCILIANS - le magazine de l'esprit créatif



chatsgris-grey

et dites-moi dans quel courriel vous voulez recevoir les liens. En bonus, vous recevrez le mot de passe pour découvrir tous les récits inédits que je publie pour mes abonnés sur la page chatsgris-greycats




PSST! 

Vous trouverez tous mes livres sur AMAZON 


Tout nouveau:

L'Enfant-Gardien 6 : Les Psytaux


Bonne semaine!


Update

ree

Heritage a science fiction novel from the Galactic Humanity series by A.B. Alabee







Over the last few months, you’ve learned about the protagonists of this story, how about the baddies? To weave the storylines, you need to understand the relation between the antagonist and the protagonists and how they know each other.

Sofia’s antagonist:

Detective Stanfield is trying to unveil the identity of Séléna Perrès, Sofia’s alias. They play a game of cat and mouse. He works for the special forces; he will be involved with both Emma and Joanysa in his job.

Emma’s antagonist:

The leader of the nemesis criminal gang. He wants to destroy Emma. Special forces are looking for him.

Joanysa’s antagonist:

She fights the Galactic Council, no less.

I have woven the lives of my three protagonists, hence created a skeleton upon which to develop the full story. I know where it finishes and what I need to let you discover along the way, I can’t wait to embark on the journey. I managed to draft the beginning of the story below – for now, it is the first scene. You’ll have to wait to find out more. In week C9, I’ll introduce you to The Butterfly Effect, a sci-fi story from the First Contact series.

 

WARNING, this is not the final and polished version of the novel, but the excerpt of a manuscript that hasn’t been seen by my beta readers or my editors. You may find typos, grammatical mistakes, and sentences you and I would probably write differently.


Excerpt


Samony GY150

The airlock opens and I step into the sunshine, a pleasure I never get tired of, especially after two weeks in hyperspace. High above the valley of Samony, I inhale a lung full of memories. A hint of cinnamon and nutmeg float in the citrus freshness. I know those are the smells of glacier lichens and mosses, both powerful narcotics. Yet every time I visit my friend, I can’t help but remember the gingerbread my father would bake at Christmas.


I pat the smooth silver hull of my beloved Phoenix, the only vessel I trust, then jump onto the mauve slate of the plateau. At the other end of the valley, ships and shuttles transporting tourists and cargo whizz on and off from Lobina spaceport. Joanysa insisted I landed on her private port and as expected, she’s waiting for me in the safety of the glass dome near the ledge. She has let her lush hair grow – a bit – and small white curls flick along her temples and on her neck. I miss her long pearlescent braids, but the Nuclusian soldiers shaved her head during the war and she won’t wear them ever again. Her beaming smile has returned – almost – it still carries the weight of her trauma. As for her emerald-green eyes, they have never been the same since. The twinkle that gave her an endearing air of innocence is gone. I don’t know how she can sit at the negotiation table with the Nuclusian generals to discuss their adhesion to the Galactic Council. I’ll never forget nor forgive what they put her through after the fall of Granita.


She’s an empath, so I’d better shove my anger to the side…   


She waves, the wide sleeve slides to her elbow, exposing long scars on her wrists. I clench my teeth as the vengeful feelings against the Nuclusian generals resurface. She rushes across the landing strip, her flowing dress swirling around her ankles. It’s too late to hide my emotions again. When she enfolds me in her arms, a soothing wave fills my mind. My forehead on her shoulder, I let the blissful dizziness turn my knees to jelly. Even if I wish to enjoy her pacifying embrace forever, I step back and wrinkle my nose.


She tilts her head to the left:

“What is troubling you so, my dear friend, is it Rakis?”


Her voice so calm, like a breeze through the trees, expresses her deep compassion. I shake my head:

“No, my sweet son is finally asleep in the ship. Rahul will take him to the castle when he wakes.”


Then I take a long breath to gather my thoughts because she’ll know if I’m lying. She ignores the reason for my impromptu visit; it would certainly explain my distress. Here goes:

“Emma’s situation worries me.”

“That’s what I thought. Come, we have much to talk about.” 

“Have you been discussing her situation at the Council?”

“We will talk in private…”


As I glance around the deserted plateau, she wraps her arm around mine to walk towards the dome. When we step in, the glass becomes milky and iridescent. Then the floor vibrates at her command to take us to the village. We sink into the mountain and I shiver. We have just crossed the portal to enter the quantum tunnel. Soft glowing walls replace the mauve granite. Although we don’t perceive any motion, I feel nauseous. 


I can’t stand that Elfian technology!


She pulls me closer and pats my hand. I’m grateful she knows how I feel about this mode of transportation and she doesn’t question me because I would probably vomit if I needed to reply. As soon as the doors slide open, I step into the blinding sun – well, at least for me, Joanysa doesn’t even squint. After several deep breaths, the physical sickness vanishes.


Joanysa grins:

“You’re getting used to it, you didn’t turn green this time. You know the way, after you!”

She stretches out her hand towards the gap between the trees. Grey vines and white lichen dangle from the lower branches to reach the ochre moss lining the path. When I first visited Samony, a lifetime ago when I was eight, I thought fairies lived here. Deep down, I still hope I’ll catch a glimpse of one someday. I start skipping.


Joanysa follows at a slower pace and giggles:

“You’re still such a romantic!”

“Hopeless, yes…”

“No, hopeful. It is very important to keep hope. Let’s cross the village.”


We have reached a fork in the path and she pulls me to the left. I frown. It was destroyed during the war. Then a certain excitement builds inside, my face beaming, I hope to see the village risen from its ashes. We emerge from the forest and I gasp. It’s as if it was never razed to the ground. We join the crowd on the main street leading to the arch of fragrant ilgoop blossoms. The masters have returned, the apprentices are learning their skills, the boutiques exhibit their bright and colourful artworks. I can’t help but clap my hands in delight.


I slow down in front of the tapestry workshop. A dozen luxurious rugs hang under the porch, all more sublime than the next but it’s the small one expressing the pure beauty of spring in Samony that catches my eyes. Joanysa nods to the young woman keeping the shop then turns towards me:

“Jena will wrap it for you.”

“How much…”

“Don’t be silly, it’s all sorted with Jena.” 


The young woman blushes and lowers her grey eyes. As I praise the craftsmanship, Jena turns scarlet and bends under the table to pull a wooden tub engraved with fine grapevines, the container as well crafted as the rug itself. She rolls her masterpiece to fit it in a tub, hands it over and rushes to the back. I scratch my head:

“Shy, ain’t she? I’ll pay you, seriously… it is too much.”


She shrugs then takes my arm to walk on:

“I never had a chance to thank you properly.”


I frown:

“Thank me for what?”

“For Granita’s liberation… and for saving Terrence in the crystal city.”

“I just helped the planning – I was pregnant with Rakis… I didn’t do anything.”

“Then, I should thank Séléna Perrès, I’m sure you can give it to her…”


This time I raise an eyebrow. I had no idea Joanysa knew about my alter ego but, as she’s half-Elfian, she must have realized Séléna Perrès and I share the same brain signature.

...

TBC.

That’s all I had time to write this week.


I'll introduce to a new project in week D9... subscribe to find out more about future Ancilian publications.

© A. B. Alabee 2025. All rights reserved. This work may not be reproduced, distributed, or transmitted in any form or by any means (including photocopies, recordings, or other electronic or mechanical methods) without the prior written permission of the author and publisher.  


The use of the work to develop ARTIFICIAL INTELLIGENCE (AI) is not permitted. Without limiting the author’s and publisher’s exclusive rights under copyright, any use of this publication to develop and train generative artificial intelligence (AI) technologies as well as using it to generate any AI text is prohibited. The author reserves all rights to licence uses of this work for all aspects of generative AI (including AI training, AI language development and generating AI text).

 

Week D’s novel:

ree

Redemption a science fantasy novel from the Punk Nexus series by A.B. Alabee







Working plan

I’ll be drafting the first scene. A lot of ideas have been spinning in my head lately.

Have a good week!


If you want to write a book (nonfiction or novel) and you find the concept daunting, there are ways to guide you throughout the process. My creative workshop blogs will give you some tricks … or you can reach out to me to try a free session of creative mentoring.




Gifts for my subscribers...


free ebook gratuit
free magazine gratuit











Explore the Ancilian's universe. 


Anthology - Ancilian's Stories volume 1 - Disappear in the past, present and future of the Ancilian's universe.

ANCILIANS - The Creative Spirit Magazine




chats gris grey cats

... and let me know in which email you would like to receive the link. As a bonus, I will send you the password to access the exclusive stories I publish for my subscribers on the chatsgris-greycats  page.



PSST!


You can find all my books on AMAZON 


Coming soon

Obsession, a Guardian-child chronicle

Loudna Between Leaps: Shipwreck, a Quantum Academy chronicle



Have a great week!




Comments


©2020 by abalabee. Proudly created with Wix.com

bottom of page