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From Idea to first draft / De l'idée au premier manuscrit 5
- 3 days ago
- 8 min read
The Anatomy of a Novel (Week D10)/ L'anatomie d'un roman (Semaine D10).
Semaine D10, Rédemption, un roman du Punk Nexus par A.B. Alabee
Week D10, Redemption, a Nexus Punk novel by A.B. Alabee
Mise à jour
L'effet papillon, un roman de science-fiction de la série Premier contact par A.B. Alabee
Lorsque vous construisez une série, vous établissez des liens entre des personnages qui partagent un objectif commun, vous reliez des lieux et imaginez des événements qui les éloigneront ou les rapprocheront de leur but. Je ne sais jamais quand l’inspiration donnera naissance aux fils pour tisser la toile d’une série. Au début des années 90, pour mes péchés ou pour une raison tordue, le chef de camp m’a confié un groupe de sept garçons de 10 ans. Ces deux semaines ont inspiré l’histoire d’un premier contact. L’intrigue n’avait rien à voir avec le camp d’astronomie, les garçons, ou le jeu « Vous mentirais-je ? ». En lisant mes vieux cahiers, je l’ai retrouvée et fusionnée avec d’autres idées.
Aujourd’hui, le blogue parle d’une source d’inspiration. Alors que L’effet papillon a été développé durant un cours universitaire, la colonie de vacances a inspiré une autre histoire dans la série : Kokoë. Pourtant, les deux histoires font partie du parcours des mêmes protagonistes… et de la survie de l’humanité sur Terre.
Inspiration
Tout a commencé quand nous avons joué au jeu « Vous mentirais-je ? » au début d’une colonie de vacances d’astronomie. Les chefs de groupe faisaient des déclarations ; les enfants posaient des questions. Ma déclaration était : « Je ne suis pas née sur Terre ». J’expliquai ma déclaration en leur disant que j’étais née dans un avion, donc, techniquement, pas sur Terre. Aujourd’hui — et à l’époque — les enfants savaient que les femmes enceintes ne doivent pas voler au dernier trimestre, mais quand je suis née, prendre l’avion n’était pas si courant, donc une naissance en avion était plausible. Les gamins pensaient que je disais la vérité. L’art de raconter des mensonges, c’est de faire croire aux gens ce que vous leur dites la vérité. Je déteste mentir, mais je suis très bonne pour me souvenir des intrigues et des détails, alors j’ai créé une histoire « véridique ».
La graine du doute a été plantée dans l’imagination débordante des garçons. Je ne leur ai jamais dit que j’étais une extraterrestre, mais ils ont commencé à se poser des questions. Ils pensaient que j’avais avoué que ma déclaration était un mensonge pour cacher ma vraie nature. Mes « prouesses physiques » ont renforcé leur conviction. Il y avait un étang sur le terrain où l’eau était « plus chaude » que le fleuve Saint-Laurent à la latitude du camp (12 °C au lieu de 4 °C). Personne n’osait entrer dans l’eau « glaciale », moi je l’ai fait autant dans l’étang que dans le fleuve… et je m’y submergeais très longtemps. Ce n’est pas une prouesse, une simple question d’habitude, car, une fois dans l’eau, le corps s’habitue à la température, mais j’ai omis de le mentionner aux enfants. Quand ils m’ont demandé comment je faisais pour gérer le froid, j’ai répondu en plaisantant que je devais être une extraterrestre. C’est à ce moment-là que les questions sur mon monde natal ont commencé.
Ils essayaient de me faire trébucher, vérifiant mes réponses, riant avec moi en me disant que j’étais peut-être une extraterrestre, pas sûr que je ne l’étais pas. Après deux semaines, les détails de ma vie d’extraterrestre étaient gravés dans ma mémoire et je répétais la même histoire. Donc, ils n’arrivaient pas à se décider sur ma vraie nature. Alors que les parents rassemblaient leurs petits, un des garçons a couru vers moi avec ses parents pour leur présenter l’extraterrestre. Les adultes étaient un peu choqués. J’ai dû expliquer que c’était un jeu durant lequel les enfants essayaient de me prendre en flagrant délit de mensonge sans succès. Je ne me souviens plus du nom du garçon et je ne sais pas s’il m’a cru quand j’ai expliqué le mensonge à ses parents.
Au fond, comme moi, il espérait probablement que je sois une extraterrestre infiltrée dans leur camp pour étudier l’humanité. Ces garçons et leur acceptation de l’impossible m’ont inspiré à écrire une histoire qui sera incluse dans l’un des livres de la série Premier contact. Je n’utiliserai pas cette rencontre dans L’effet papillon, mais Gwen et son fils Sean aideront les garçons et leur ami extraterrestre dans un autre livre : Kokoë.
Cette série inclut un mélange hétéroclite de rencontres extraterrestres et sa planification consiste à tisser des vies selon un dénominateur commun : prouver que l’humanité terrestre peut rejoindre l’Alliance Galactique des Humains. Le mois prochain, je vous donnerai enfin le résumé de travail de L’Effet Papillon.
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Le roman de la semaine D
Rédemption, un roman de science fantasy punk de la série du Nexus Punk par A.B. Alabee
Plan de travail
Le manuscrit de l’Enfant-Gardien est chez mon éditeur. Cette semaine, j’aurai donc plus de temps pour travailler sur d’autres histoires, y compris la deuxième scène de Rédemption.
Bonne semaine!
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Bonne semaine!
Update
The Butterfly Effect a science fiction novel from the First Encounter series by A.B. Alabee
When building a series, you make connections between characters sharing a common objective, link places and imagine events that will move them closer or further to their goal. I never know when inspiration will bring about the threads to weave a series’ web. In 1990-something, for my sins or whichever twisted reason, the camp leader put me in charge of a group of seven 10-year-old boys. Those two weeks inspired a first encounter’s story. The plot had nothing to do with the astronomy camp, the boys, or “Would I Lie to You?”. Whilst reading my old notebooks, I found it and merged it with other ideas.
The blog today, it’s all about inspiration. Whereas The Butterfly Effect was developed during a university class, the summer camp inspired another story in the series. Yet, both are part of the same protagonists’ journey… and the survival of humanity on Earth.
Inspiration
It all started when we played the game “Would I Lie to You?” at the beginning of an astronomy summer camp. The group leaders were making statements; the kids were asking questions. My statement was that “I wasn’t born on Earth”. My story was that I was born on a plane, so, technically, not on Earth. Nowadays – and then – the kids would know that pregnant women aren’t to fly in their last trimester, but when I was born, flying wasn’t so mainstream, so it was possible, and people thought I was telling the truth. The art of storytelling is to make people believe what you’re telling them. I hate to lie, but I’m very good at remembering plots and details, so I created a ‘believable’ story.
The seed of doubt was planted in the boys’ overactive imagination. I never told them I was an alien, but they began to wonder. They thought that maybe I said it was a lie during the game because I was hiding my true nature. My physical prowess strengthened their convictions. There was a pond on the grounds in which the water was ‘warmer’ than the St-Lawrence River at the camp’s latitude (12oC instead of 4oC). No one dared to enter the freezing waters, I did both in the pond and the river… and I stayed in for a very long time. It has nothing to do with prowess but with habits: I don’t mind cold water because, once you’re in, your body gets used to the temperature and it’s fine. Of course, I omitted to mention it to the kids. So, when they asked me how I managed to cope with the cold, I jokingly said that I must be an alien. That’s when the questions began about my home world.
They were trying to trick me, checking my answers, laughing with me that maybe I was an alien, not sure I wasn’t one. Two weeks passed, the details of my alien persona were etched in my mind and I was repeating the story unaltered. Therefore, they couldn’t make up their mind about my true nature. As the parents collected their offsprings, one of the boys ran to me, parents in tow, to introduce them to the alien. The adults were a bit shocked; I had to explain it was a game we played as the kids were trying to catch me in a lie and didn’t manage to make me change my story. I can’t remember the boy’s name and I don’t know if he believed me when I explained the lie to his parents.
Deep down, like me, he was probably hoping I was an undercover alien studying humanity. Those boys and their acceptance of the impossible inspired me to write a story and it will be included in one of the books of the First Encounter series. I won’t use this encounter in The Butterfly Effect, but Gwen and her son Sean will help the boys and their alien friend in another book: Kokoë.
This series includes a hotchpotch of alien encounters and planning it involves weaving lives along a common denominator: proving Earth’s humanity can join the Galactic Humanity Alliance. Next Month, I will finally give you the working summary for The Butterfly Effect.
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Week D’s novel:
Redemption a science fantasy novel from the Punk Nexus series by A.B. Alabee
Working plan
My French manuscript is with my editor. Therefore, this week, I’ll have more time to work on other stories, including the second scene of Redemption.
Have a good week!
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Obsession, a Guardian-child chronicle
Loudna Between Leaps: Shipwreck, a Quantum Academy chronicle
Have a great week!
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