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Mon Inspiration / My Inspiration

Updated: Sep 6, 2021

Image by M. Maggs from Pixabay

FRANÇAIS


Quand j’annonce que j’ai écrit le premier livre d’une trilogie, la réaction initiale c’est : « Un roman ? Wow ! », puis vient le : « Quel genre ? », et le : « C’est quoi l’histoire ? ». Habituellement, je m’engage dans un monologue passionné et j’explique l’univers des Ancilians. C’est là où se développent tous les personnages. Je les étudie, je les observe, je comprends leurs désirs et leurs aspirations. Je me réjouis en voyant leur bonheur et je pleure en ressentant leur douleur. À toute heure du jour et de la nuit, ils se bousculent pour me parler. Ils me racontent ce qui leur arrive, me présentent de nouveaux compagnons, des lieux que je n’ai pas encore explorés, des mondes fantastiques. Avec ou sans papier pour les noter, je planifie les scènes et pratique les dialogues. C’est comme si je portais des lunettes virtuelles à travers lesquelles je vois simultanément ma vie et mon imaginaire. J’arrête la fantaisie pour m’engager avec le réel et je profite de mes temps libres, ou de mes besognes monotones pour retourner dans l’univers des Ancilians.


Image by Nino Carè from Pixabay

Parfois, l’inspiration s’épuise ou ne vient pas aussi facilement. Les mots se bousculent, mais ne s’alignent pas pour créer l’histoire. Que faire alors ? Autre chose ! Je résous bien des problèmes en n’y pensant pas. Je laisse mon cerveau assimiler l’information, associer les détails et générer les solutions. Certains diront que c’est de l’instinct, mais non, c’est le processus naturel de déduction. Dans le feu de l’action, au clavier, on écrit sans cogiter. Lorsque ce flot bloque, ça ne donne rien de le forcer, il faut qu’il macère.


Image by Melk Hagelslag from Pixabay

Revenons à cet « autre chose » qui me permet d’éliminer une impasse créatrice ! En premier lieu, je change de scène dans l’histoire, je visite un autre protagoniste, je planifie un blogue. Quoi d’autre ? Je lis un roman, je m’informe sur la géopolitique, la science, les dernières technologies, la philosophie, etc. Rien d’autre ?

Je dessine. J’apprends une nouvelle chanson.

J’étudie une autre langue : depuis l’année passée, je me concentre sur le japonais, l’allemand et l’italien. Je cours ou je pratique un peu de karaté. En d’autres termes, j’engage d’autres parties de mon cerveau. Est-ce que ça fonctionne ? Dans mon cas, c’est oui. Par exemple, la fantaisie urbaine que je brouillonne en ce moment a été conçue du début à la fin durant les 30 minutes d’une course dans le parc. Je laisse alors mes neurones travailler sans interférer avec les processus créatifs.




La majorité des ateliers d’écriture conseillent de s’y employer tous les jours et de se donner un but quotidien. En fait, lorsque nos obligations journalières limitent nos périodes créatives, cette idée permet d’établir une discipline. Bien souvent, ce but quotidien devient une source de stress qui peut nuire aux processus du cerveau. Si vous voulez écrire, ne soyez pas obsédé par le décompte. Ce qui importe, c’est le plaisir quotidien de retrouver votre monde imaginaire. Bien que je détermine quelles activités de la vie doivent être complétées, je ne fixe pas de but quotidien pour composer. En revanche, je précise une ligne temporelle qui aidera mes publications à long terme. Ainsi, j’envoie mon manuscrit aux bêta-lecteurs au début du mois X ; je publierai à la date Y ; et je lancerai les promos. Parfois, j’écris 5000 mots. Parfois, je n’en ajoute que 350. De temps en temps, il n’y en a aucun. Si je suis occupée à une autre tâche lorsque l’idée survient, je griffonne quelques phrases pour m’en souvenir. Quand je m’assois à l’ordinateur, je retrouve l’inspiration et mon clavier clique-tique à vive allure pour résoudre le problème de mes personnages.

Image by jplenio from Pixabay

Je ne force pas l’inspiration, je la laisse libre de me conduire là où mes histoires doivent aboutir. Dans toutes les aventures, certaines situations s’avèrent difficiles, le blocage vient alors de mes propres inhibitions et sentiments. C’est en découvrant la solution que je constate que je ne voulais pas que cet évènement se produise. Je ne vous mentirai pas, je pleure parfois en écrivant. Si vous avez lu l’instinct de survie, vous devinerez facilement les passages sur lesquels mes larmes se sont déposées. Pour tout yin, il y a un yang ; vous vous en doutez bien, je rigole aussi !


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Si vous désirez en lire plus, vous trouverez mon roman L’Enfant-Gardien 1: Améthyste sur amazon.fr


Bonne semaine!

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ENGLISH


When I announce that I have written the first book of a trilogy, the initial reaction is: ‘A novel? Wow!’, then comes the: ‘Which genre?’, and the: ‘What’s the story?’. Usually, I begin a passionate monologue about the universe of the Ancilians. That’s where all my characters evolve. I study and observe them, I understand their desires and aspirations. I’m filled with joy when they laugh and with sorrow when they cry. Day and night, they scuffle to talk with me. They tell me what’s happening, introduce me to new companions, to places I haven’t visited yet, fantastic worlds. With or without paper to take notes, I plan scenes and practice dialogues. It’s as if I’m wearing virtual goggles through which I can see both my life and my imagination. I suspend the fantasy to engage with reality and I use all my free time, or boring tasks, to return to the universe of the Ancilians.


Image by Nino Carè from Pixabay

Sometimes, inspiration runs out or doesn’t come easily. The words clash, but don’t align to create the story. What can be done then? Something else! I solve many problems when I stop thinking about them. I leave my brain to assimilate the information, associate the details and generate solutions. Some people would say this shows instinct, but no, it arises from the natural process of deduction. In the midst of the action, at the keyboard, we type without pondering. When the flow is interrupted, forcing it to move again won’t yield good results. It needs to stew.


Image by Melk Hagelslag from Pixabay

Let’s go back to ‘something else’.What can help to end a creative dead zone! My first attempt is to work on another scene, to visit another protagonist or to write a blog. What else? I read a novel, find out about geopolitics, science, technology, philosophy, etc. Nothing else? I draw. I learn a new song. I study another language: since last year, I have been

concentrating on Japanese, German and Italian. I run or I practise some karate. In other words, I engage other parts of my brain. Does it work? In my case, yes. For example, the urban fantasy I’m currently drafting was developed during a run in the park. I leave my neurons to fire away without interfering with creative processes.


Most of the writing workshops suggest writing every day and setting daily goals. In fact, when our life’s obligations limit our creative periods, this idea of a set time, or number of words, allows to establish a discipline. Very often, this daily goal becomes a source of stress that could hinder brain processes. If you want to write, don’t be obsessed by the numbers. What’s important is the pleasure to return to the world of your imagination. Although I set daily goals for those activities I must complete to live, I don’t for writing. However, I have a clear timeline for my publications: I sent my manuscripts to beta readers at the beginning of month X, publish at date Y and start promotions. Sometimes I write 5000 words. Sometimes, I only add 350 words. Other times, none appear on the word document. If an idea comes when I’m otherwise occupied, I jolt down a few sentences. As I return to the computer, I let the inspiration flow and my keyboard swiftly clicks away to solve the problems of my characters.

Image by jplenio from Pixabay

I don’t force inspiration. I let it free to take me where the stories should end. In all adventures, some difficult situations arise and, when they induce a writer’s block it’s generally caused by my own inhibitions and emotions. By discovering the solution, I realise I didn’t want that event to happen. I won’t lie to you: sometimes, as I create a scene, I cry. If you have read Survival Instinct (once it’s published in English…), you will easily guess on which pages I dropped my tears. For every yin, there is a yang. Indeed, I laughed too!


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My first English novel: War of Taar is coming in December 2021!


Have a great week!

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