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Translation / Traduction 6

  • 5 days ago
  • 13 min read

The Anatomy of a Novel (Week A10)/ L'anatomie d'un roman (Semaine A10).


Semaine A10, L'Enfant-Gardien 4: Obsession, une science fantasy par A.B. Alabee en cours de traduction anglaise

Week A10, the Guardian-child 4: Obsession, a science fantasy by A.B. Alabee, being translated




Mise à jour

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Rédemption, une science fantasy de la série du nexus punk par A.B. Alabee







Cette semaine, j’ai terminé la première scène. Si vous avez manqué le début, vous pouvez le lire à la semaine A9.


ATTENTION, ce n’est pas la version finale et polie du roman, mais l’extrait d’un manuscrit qui n’a pas été vu par mes bêta-lecteurs ou mes correcteurs. Vous y trouverez peut-être des fautes de frappe, des fautes de grammaire et des phrases que vous et moi écririons probablement différemment.


Extrait chapitre 1: Jolkaran


Demoiselle Kaltrak-Jolina cont.

...

Je ne peux effacer le rictus d’incrédulité qui se dessine sur mes lèvres :

— Je vous en prie, demoiselle Kaltrak-Jolina, ne gaspillez pas votre argent pour une quête aussi insensée. Si vous n’êtes pas la fille de Kaltrak-Yokalem at Vitaris-Olina, qui sont vos parents ?

— Les éminents professeurs Damgar-Sarlem et Kaltrak-Gorale. Je veux que vous retrouviez…


Sa réponse me choque tant que les muscles de ma jambe se contractent involontairement. Mon genou percute la table et la carafe bascule. Wellan parvient à l’attraper avant que la limonade ne se répande sur les cuisses de demoiselle Kaltrak-Jolina.


Il me lance un regard de travers, ses sourcils noirs si froncés qu’ils ne forment plus qu’un. J’agite ma main comme si j’avais chassé une mouche ennuyeuse et il reprend sa place et son carnet. Même si je maintiens une apparence stoïque, je ne parviens pas à retrouver mon sang-froid, une boule grossit dans ma gorge et le regard inquiet de mon invitée ne fait qu’aggraver mon état. Avant de perdre tous mes moyens, j’incline la tête vers elle :

— Si tel est le cas, vos parents sont morts, leurs restes et ceux des autres passagers ont été récupérés dans la coque du Stellaris où ils avaient été enfermés. 

— Les enfants Damgar n’ont pas été retrouvés parmi les squelettes du Stellaris. 

— Vous vous trompez. Vous êtes leur cousine. Leur plus jeune était resté avec vos parents quand les Damgar sont partis en voyage scientifique vers les îles Mystiques. Le bambin est mort durant leur absence. 


Mes mâchoires sont si tendues que je vais faire craquer mes molaires. Wellan se lève et tend la main pour qu’elle le suive :

— Je vous en prie, demoiselle Kaltrak-Jolina…


Elle frappe son bras pour lui indiquer qu’elle n’est pas prête à partir. Son visage rougit d’indignation et elle perd toute sa contenance pour rectifier mes dires :

— Non, c’est le petit Jolin qui est mort. Je veux que vous prouviez que je suis Damgar-Ilonia et je veux que vous trouviez ma fratrie. 


Son ton accusateur m’atteint droit au cœur. Je ne peux contenir un halètement de surprise. Le regard inquiet de Wellan croise le mien, mais je ne lui expliquerai pas ma réaction : ni maintenant ou jamais. Tous mes muscles frémissent sous ma peau et, pour ne pas perdre le contrôle de la situation, je laisse échapper un rire nerveux :

— Vous voulez beaucoup de moi. 


Elle baisse les yeux. Entre ses lèvres tremblantes, elle murmure :

— Je crois en vous. 


Une larme roule sur sa joue de porcelaine, une réaction persuasive qui ne fonctionne pas sur moi, mais qui attendrit tous les hommes. Avant que Wellan n’intervienne dans la conversation, je repousse mes émotions aussi profondément que possible et esquisse un sourire compatissant sur mes traits autrement stoïques afin de lui faire entendre raison :

— Demoiselle Kaltrak-Jolina, je ne peux pas confirmer votre identité. Même si c’est écrit dans les journaux de vos parents, il sera impossible d’obtenir des preuves irréfutables.


Elle se penche vers moi, une lueur d’espoir dans les yeux :

— Je ne me souviens pas m’être cassé le bras… C’est écrit dans les journaux ! Dans celui que j’ai ici. J’aurais subi cette fracture juste après le départ des Damgar. 


Alors qu’elle fouille dans sa sacoche, je me gratte la nuque tout en essayant de trouver les bons mots pour épargner ses sentiments… pour épargner mes sentiments:

— Vous souvenez-vous quand vous aviez deux ans ?

— Non.


Elle retombe contre le coussin du dossier. Wellan lui offre un mouchoir, mais elle le froisse dans sa main. Faisant fi de mon meilleur jugement, je cède à sa détresse :

— Laissez le journal ici, je l’étudierai ; cependant, je ne peux faire aucune promesse. Maintenant, s’il vous plaît, rentrez chez vous, profitez du festival avec votre famille. Je vous reverrai ce soir si votre grand-père accepte mon invitation. 


Elle hoche la tête :

— Je me sens tellement triste pour lord Damgar. C’est un homme si charmant et il mourra sans héritier. Ne pourriez-vous pas retrouver ses petits-enfants ? 


Je plisse mes paupières pour dissimuler mon émoi qui revient au galop :

— Je ne ramène pas les gens de la mort.

— Mais leurs squelettes n’ont pas été retrouvés, donc il y a une chance qu’ils soient encore en vie ! 


Je soupire profondément. Mon prochain commentaire va agacer Wellan, mais elle doit cesser cette quête futile.

— Je vais vous dire ce qui est arrivé aux enfants Damgar. Ils ont été jetés par-dessus bord. Les pirates n’ont aucune fibre morale sauf quand il s’agit de faire du mal aux enfants. Ils ne veulent pas qu’ils souffrent trop longtemps, les petits Dagmar sont morts. S’il vous plaît, suivez Wellan pour retourner à terre.


Ses sombres yeux larmoyants percent mon âme :

— Je vous en supplie, aidez lord Damgar et moi. Si mes grands-parents m’ont enlevé à ma vraie famille, c’est une terrible injustice.


Wellan tousse. Je plisse le nez, me lève puis leur tourne le dos. Croisant mes bras pour retenir la nausée qui révulse mon estomac, je stabilise ma voix :

— Je… Je vais voir si je peux vous aider.

— Merci ! 


Elle enroule ses bras à ma taille, un geste peu approprié pour une demoiselle, mais je reste de marbre, regardant au-delà du bastingage la forêt de mâts qui se balancent sur la vaste baie ultramarine. Wellan l’invite à le suivre. Sa paume s’attarde sur mon dos quand elle murmure :

— Je crois en vous…


J’incline la tête puisque toute parole prononcée se briserait d’émoi.


Leurs voix s’estompent quand ils franchissent la passerelle et je m’effondre sur la chaise. Coudes sur les genoux, engourdi et prostré, je cache mon visage dans mes mains jusqu’à ce que Wellan me frappe l’épaule du revers de la main :

— Qu’est-ce qui te prend ? Pourquoi as-tu dit à demoiselle Kaltrak-Jolina que les pirates ont jeté les enfants à la mer ? Ils étaient assez jeunes pour oublier leur passé et être élevés comme l’un d’entre eux. 


L’acidité atteint le fond de ma gorge :

— Les jumeaux peut-être, pas le plus âgé.

— Oh ! Tu penses qu’ils…


Il n’ose pas exprimer à voix haute l’horreur de son sort, moi non plus :

— Ils les ont tous jetés par-dessus bord. Je préfère cette fin à n’importe quelle autre. J’ai connu la famille Damgar quand j’étais jeune.


Il me donne un coup de coude en badinant :

— Tu devais être un vrai chenapan ! 


Je le regarde du coin de l’œil et il recule.

Pibrock ! Il essaie d’alléger mon humeur, je devrais donc lui faire croire qu’il a réussi.


Dès que je hausse les épaules, notre code secret pour indiquer que tout va bien, il se laisse choir dans le fauteuil et se détend contre le dossier de la chaise :

— Sérieusement, tu ne m’as jamais dit que tu connaissais personnellement les Damgar.

— Je connaissais les enfants. Le bébé est mort quand sa famille était sur le Stellaris. J’ai déjà vérifié les témoignages : le petit s’est enfui lors d’une promenade sur la jetée et est tombé dans la mer. Ce qui restait de son corps et de ses vêtements a été retrouvé quelques semaines plus tard, échoué sur la plage à une centaine de kilomètres au sud. Si nous parvenions à prouver que demoiselle Kaltrak-Jolina dit la vérité, nous ouvririons la boîte de Pandore.

— Nous allons donc aider cette jeune femme à aller au fond de cette boîte.


Son visage rayonne de cette excitation qu’il ressent toujours lorsque nous acceptons une nouvelle mission. Mon cœur se serre tant que je peux à peine respirer. Pourtant, je hausse les épaules à nouveau, même si mon âme frémit à l’idée de me plonger dans un enfer que je ne désire pas revisiter.


À suivre…

...

Vous pourrez lire la suite dans la semaine A10. N’attendez pas plus longtemps pour découvrir le Nexus Punk et les aventures du capitaine Mand Ragore, devenez explorateurice ancilian.



© A. B. Alabee 2025. Tous droits réservés. Cette œuvre ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (y compris les photocopies, les enregistrements ou d’autres méthodes électroniques ou mécaniques) sans l’autorisation écrite préalable de l’auteur et de l’éditeur. 


Utilisation de l’œuvre pour développer l’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA) n’est pas autorisée. Sans limiter les droits exclusifs de l’auteur et de l’éditeur en vertu du droit d’auteur, toute utilisation de cette publication pour développer et entraîner des technologies d’intelligence artificielle générative (IA) ainsi que pour générer tout texte d’IA est interdite. L’auteur se réserve tous les droits d’utiliser cette œuvre sous licence pour tous les aspects de l’IA générative (y compris l’entraînement de l’IA, le développement du langage de l’IA et la génération de texte de l’IA).

 

Le roman de la semaine A 



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L'Enfant-Gardien 4: Obsession, une science fantasy par A.B. Alabee en cours de traduction anglaise







Plan de travail


Cette semaine, une autre échéance approche. Ma correctrice s'attend à recevoir le nouveau manuscrit de L’Enfant-Gardien le 1er octobre. Le compte à rebours a commencé si je veux publier le 7e livre de la série avant Noël. Même si je passerai tout mon temps libre sur L’académie, je réserverai quelques heures dans mon horaire pour poursuivre la traduction d’Obsession.


Bonne semaine!


Si votre rêve est d’écrire un livre (de fiction ou non) et que vous trouvez le concept intimidant, il existe des moyens de vous guider tout au long du processus. Vous pouvez lire les blogues des ateliers créatifs pour trouver … ou vous pouvez me contacter pour essayer une séance gratuite de mentoring créatif.


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Bonne semaine!


Update

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Redemption, a science fantasy novella from the Punk Nexus series by A. B. Alabee







This week, I finished the first scene.  If you missed the beginning, you could read it in week A9. I wrote the scene in French, here’s a quick translation.


WARNING, this is not the final and polished version of the novel, but the excerpt of a manuscript that hasn’t been seen by my beta readers or my editors. You may find typos, grammatical mistakes, and sentences you and I would probably write differently.


Excerpt Chapter 1: Jolkaran


Miss Kaltrak-Jolina cont.


I can't erase the disbelief in my grin:

"Please, Miss Kaltrak-Jolina, don't waste your money on such a foolish quest. If you're not the daughter of Kaltrak-Yokalem and Vitaris-Olina, who are your parents?”

“The eminent professors Damgar-Sarlem and Kaltrak-Gorale. I want you to find...”


Her answer shocks me so much that the muscles in my leg contract involuntarily. My knee hits the table and the carafe topples over. Wellan manages to catch it before the lemonade spills down Miss Kaltrak-Jolina's thighs.


He gives me a sideways look, his black eyebrows so furrowed that they become one. I wave my hand as if I had chased away an annoying fly and he settles back in his chair with his notebook. Under my stoic features, I’m unable to regain my composure. A lump grows in my throat and the worried look of my guest only worsens my condition. Before losing my grip on the situation, I tilt my head towards her:

"If so, your parents are dead, their remains and those of the other passengers have been recovered from the hull of the Stellaris where they were confined." 

"The Damgar children have not been found among the skeletons of the Stellaris.” 

"You are mistaken. You are their cousin. Their youngest had stayed with your parents when the Damgars went on a scientific journey to the Mystic Isles. The toddler died during their absence.”


My jaws are so tense that I'm going to crack my molars. Wellan stands up and stretches out his hand:

"Please, Miss Kaltrak-Jolina—"


She slaps his arm to indicate she is not ready to leave. Red with indignation, she loses all her countenance and lashes at me:

"No, it is little Jolin who is dead. I want you to prove that I am Damgar-Ilonia and I want you to find my siblings.” 


Her accusatory tone hits me right to the heart. I let out a strangled gasp. Wellan's worried gaze meets mine, but I won't explain my reaction to him: not now, not ever. The tremor under my skin threatens to spread so before I lose control of the situation, I let out a nervous laugh:

"You want a lot from me.” 


She lowers her eyes. Between trembling lips, she murmurs:

"I believe in you." 


A tear rolls down her porcelain cheek, a persuasive trick that won’t work on me, but affects all men. Before Wellan intervenes in the conversation, I shove my emotions deeply as I can and sketch a compassionate smile on my otherwise stoic features, hoping she will listen to reason:

"Miss Kaltrak-Jolina, I can't confirm your identity. Even if it's written in your parents' journals, it will be impossible to gather irrefutable evidence.”


She leans towards me, a glimmer of hope in her eyes:

"I don't remember breaking my arm... It's written in the newspapers! In the one I have here. I would have suffered this fracture just after the Damgars left.”


As she rummages through her purse, I scratch my neck I must find the right words to spare her feelings... to spare my feelings.

"Do you remember when you were two years old?"

"No.”


She falls back against the cushioned backrest. Wellan offers her a handkerchief, but she crumples it in her fist. Ignoring my best judgment, I give in to her distress:

"Leave the journal here, I will study it. However, I cannot make any promises. Now, please go home, enjoy the festival with your family. I will see you again tonight if your grandfather accepts my invitation.”


She nods:

"I feel so sad for Lord Damgar. He is such a charming old man and he will die without an heir. Couldn't you find his grandchildren?”


I squint to hide my dread rushing back at a gallop:

"I don't bring people back from the dead."

"But their skeletons haven't been found, so there's a chance they're still alive!" 


I sigh deeply. My next comment will annoy Wellan, but she needs to stop this futile quest:

"I'll tell you what happened to the Damgar children. They were thrown overboard. Pirates have no moral fiber except when it comes to harming children. They don't want them to suffer for too long, the little Dagmars are dead. Please follow Wellan back to shore.”


Her dark tearful eyes pierce my soul:

"I beg you, help Lord Damgar and me. If my grandparents took me away from my real family, it's a terrible injustice.”


Wellan coughs. I wrinkle my nose, stand up and turn my back on them. Crossing my arms to hold back the nausea churning my stomach, I stabilize my voice:

"I... I'll see if I can help you.

"Thank you!"


She wraps her arms around my waist, not a very appropriate gesture for a young lady, but my gaze lost on the forest of mast swaying on the vast ultramarine bay, I remain unmoved. Wellan invites her to follow him. Her palm lingers on my back when she whispers:

"I believe in you...”


I bow my head since any word spoken would break with emotion.


Their voices fade as they cross the gangway and I collapse into the chair. Elbows on my knees, numb and prostrate, I hide my face in my hands until Wellan slaps my shoulder:

"What's the matter with you? Why did you tell Miss Kaltrak-Jolina that the pirates threw the children into the sea? They were young enough to forget their past and be raised as one of them.” 


The acidity reaches the back of my throat:

"The twins maybe, not the oldest.”

"Oh! You think they...”


He doesn’t dare express the horror of their fate out loud, me neither:

"They threw them all overboard. I prefer this ending to any other. I knew the Damgar family when I was young.”


He nudges me jokingly:

"You must have been a real rascal!" 


As I send him a cold sideways look, he steps back.

Darn! He's trying to lighten my mood; I should make him believe he's succeeded.


As soon as I shrug - our secret code to indicate that everything is fine - he slumps into the chair and relaxes against the cushions:

"Seriously, you never told me that you knew the Damgars personally.”

"I knew the children. The baby died while their family was on the Stellaris. I have already verified the testimonies: the little one ran away during a walk on the pier and fell into the sea. What remained of their body and clothes was found a few weeks later, washed up on the beach about 100 kilometers to the south. If we could prove that Miss Kaltrak-Jolina is telling the truth, we would be opening Pandora's box."

"So we're going to help this young woman to get to the bottom of this box."


His face beams with the excitement he always feels when we accept a new assignment. My heart sinks so much that I can barely breathe. Still, I shrug again, even though my soul shudders at the thought of diving into a hell I don't want to revisit.


TBC…


You will read the end of the scene in the week A10. Don’t wait any longer to discover the Punk Nexus and Captain Mand Ragore’s adventures, become an Ancilian explorer.

 

Week A’s novel:

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Obsession, a science fantasy novel from the Guardian-Child series by A. B. Alabee







Work Plan


This week, there’s another deadline looming.  My editor is expecting L’Enfant-Gardien’s manuscript on October 1st. The countdown has started to publish the 7th book of the series before Christmas. Although I will spend all my free time editing in French, I will set a few hours aside in my schedule to continue the translation of Obsession.


Have a good week!


If you want to write a book (nonfiction or novel) and you find the concept daunting, there are ways to guide you throughout the process. My creative workshops blogs will give you some tricks … or you can reach out to me to try a free session of creative mentoring.




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Coming soon

Obsession, a Guardian-child chronicle

Loudna Between Leaps: Shipwreck, a Quantum Academy chronicle



Have a great week!




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