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The Festive Series / La série festive 2025-4
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Author's plan for 2026/ Les plans d'écrivaine en 2026.
The Festive Series / La série festive 2025-4
A dystopian flash fiction / Une micro-fiction dystopique
An excerpt from / Un extrait de l'Enfant-Gardien VII
My resolutions and wishes for 2026/ Mes résolutions et mes voeux pour 2026.
Dans ce blogue
La capsule temporelle, une micro-fiction dystopique par A.B. Alabee
Je m’effondre sur ce qui était autrefois mon fauteuil préféré, le nuage de poussière se dépose sur mon jean délavé et ma veste de visibilité trop grande… Visibilité… Elle n’est ni orange ni lumineuse depuis des années. Les coudes sur les genoux, mes bottes boueuses reposant au bout des planches brisées, je dévisse le tube en aluminium, déroule la page du carnet tachée par le temps et soupire. J’ai été tellement idiote de croire en l’humanité.
…
On m’appelle une rêveuse, une optimiste naïve. Quoiqu’il en soit, je termine 2025 le cœur empli d’espoir pour l’avenir.
Il se passe des choses terribles partout dans le monde, près et loin de nous. Guerre, famine, violence, intolérance, misogynie, xénophobie, croisades religieuses, misanthropie, batailles sur l’identité de genre. Il y a des gens horribles qui profitent du mécontentement pour manipuler les médias, semant la peur dans nos cœurs, la crainte dans nos âmes. Ils alimentent la haine dans nos communautés. On m’a crié que j’étais une salo… d’étrangère… Je ne peux pas écrire ça, c’est tellement impoli ! Ils veulent qu’on abandonne, il n’y a rien que nous puissions faire pour l’environnement, pour la justice, pour la paix. Ils ont raison, n’est-ce pas ?
Non, ils ont tort !
Les gens qui veulent nous faire croire qu’on devrait simplement continuer comme avant et s’isoler du reste du monde sont une minorité bruyante. Ils font peur parce qu’ils ont du pouvoir ou qu’ils sont agressifs et violents. Ils se comportent ainsi et s’unissent aux personnes partageant les mêmes idées parce qu’ils craignent l’inconnu. Oui, les sectaires craignent leur propre ignorance, alors ils oppriment les autres pour la cacher.
Ce sont des intimidateurs et je leur dis « non ». Je ne les laisserai pas dominer ma vie. Je ferai tout ce que je peux pour vivre pleinement et profiter de chaque instant. Je prendrai soin de l’environnement parce que je peux apporter des changements qui feront de la Terre un endroit chaleureux pour mes enfants et petits-enfants. Je vais continuer à mieux connaître les autres parce que je veux embrasser la diversité. Je vais continuer à respecter nos différences parce que personne n’est pareil.
Même si nous pouvons partager les mêmes familles, les mêmes communautés, la même culture, la même religion, le même environnement, notre cerveau est connecté de façon unique à chacun. L’humain moyen n’existe pas — sauf quand l’IA nous imite pour créer de l’art, de la musique, de la littérature. Embrassons notre unicité et respectons nos différences. Mettons l’égocentrisme dans le placard, examinons nos pensées tendancieuses et, pour une fois, soyons fiers et bruyants… et optimistes quant à l’avenir d’une humanité… humaine.
Alors, pour 2026 et au-delà, je souhaite que nous trouvions tous la force de respecter et d’aimer toute l’humanité.
...
Je suis la dernière optimiste sur Terre, entourée de prédateurs égoïstes qui ont survécu à l’apocalypse atomique. Je cherche toujours ceux qui veulent rebâtir une société juste et harmonieuse. Comme j’aurais aimé partager ce message au lieu de le sceller dans cette capsule temporelle.
Une seule voix aurait-elle fait une différence ? Mon optimisme désabusé me crie « non » tandis que l’être humain qui vit refoulé au fond de mon esprit me murmure « oui ». Je roule la page du carnet et la scelle à nouveau dans le tube en aluminium… jusqu’au réveillon du Nouvel An, l’année prochaine.
Célébrations du Nouvel An à Tagara
Extrait de l'Enfant-Gardien VII : L'académie par A.B. Alabee
ÉQ 8.7 : 24 karal ~ Raly
Célébrations et révélations
En voyant la table couverte de victuailles et le dôme tropical décoré de lanternes multicolores, je réagis comme Traje, Lhori et Jhava qui sermonnent Amé, m’esclaffant qu’elle n’aurait pas dû se fatiguer ainsi pour préparer ce festin. Ambroise surgit de derrière l’îlot de marbre rose de la cuisine et nous lance un enjoué « bienvenu ! ». Amé rit d’une gaieté qui me donne un frisson de plaisir indicible, tant son âme pure et infinie s’épanche, dans un mélange de candeur désarmante et de joie de vivre incommensurable. Elle passe son bras sous le mien et me guide vers son frère.
— Ambroise et Clarina ont tout préparé… nous annonce-t-elle.
Elle se penche vers mon oreille pour chuchoter la fin de notre échange :
— Je n’ai pas eu le droit de lever le petit doigt, tu sais.
Je fais la moue, prête à lui rappeler qu’elle ne devrait pas se moquer de moi, mais elle se redresse en se frottant les mains :
— Qu’aimerais-tu boire ?
Ma vexation s’évapore et je lèche mes lèvres en pensant qu’un verre d’hydromel serait des plus délicieux. Elle pose son index sur le bord de son nez :
— Laisse-moi deviner… tu préfères les bières sucrées… as-tu déjà bu de l’hydromel elfian ?
Je salive, je n’ai goûté à ce délice qu’une seule fois, du bout des lèvres, et je ne l’oublierai jamais. Elle valse autour de l’îlot, Ambroise l’arrête en enserrant sa taille quand elle tend le bras pour atteindre les longues flûtes de verre sur la tablette la plus haute. Il s’étire pour en saisir deux entre ses doigts et les lui donne en faisant un commentaire…
… ou était-ce une réprimande ?
… dans un dialecte inconnu. Elle lui tire la langue et tourne les talons pour se pencher sous le comptoir. Elle laisse échapper un « Ah ! Ha ! » enjoué. Un moment passe, puis elle se relève en soulevant un jéroboam. Ambroise s’empresse de le lui retirer avant qu’elle ne le débouche.
— Va t’asseoir, ordonne-t-il, tu as promis de rester sage. J’ai posé une théière de tisane et ta tasse préférée près de ton fauteuil.
— Ai-je la permission d’attiser le feu ?
Son ton agacé ne perturbe pas Ambroise qui rit en agitant ses doigts pour qu’elle lui obéisse. Cependant, à moi, il me laisse un arrière-goût amer au fond de la gorge. Elle s’éloigne à peine avec Traje, Jhava et Lhori quand Jollon se frotte les mains en s’exclamant :
— Par tous les Ancilians ! D’où tenez-vous ce nectar doré digne de notre déesse ?
— Mon ami, sachez que vous êtes invité chez ma sœur qui entretient de très bonnes relations avec les Elfians.
Ambroise remplit les deux flûtes et Jollon s’accoude au comptoir pour lui soutirer des confidences :
— Je ne m’attendais pas à la candeur de votre sœur ; de plus, elle n’utilise même pas ses dons persuasifs pour m’enchanter.
Je m’apprête à intervenir, mais Ambroise tapote ma main en lui répondant :
— Dons qui ne fonctionneraient pas sur vous.
Je voudrais bien aller rejoindre Amé. Elle se balance dans son fauteuil suspendu et discute avec nos amis, mais je ne peux laisser Ambroise seul avec Jollon. Ce dernier lève son verre :
— Buvons à la santé de la dernière archéfloviane !
Amé soulève sa tasse, les autres l’imitent, je marque une pause, et finalement je porte un toast en ajoutant :
— Que les troubadours cessent de détruire sa réputation !
Amé sourit, Jollon porte la main à son cœur.
— Tes insinuations pourraient m’offenser, dit-il, mais j’avoue que certains de mes pairs exagèrent et déforment la vérité en l’embellissant pour créer des polémiques. Ce n’est pas mon genre.
Amé s’éclaircit la gorge. Le son guttural est amplifié par le dôme. Puis sa voix d’une puissance douce et terrifiante me pétrifie :
— Vous avez pourtant chanté que j’avais causé l’accident de Kaelven avant même que j’en sois accusée.
Même si ses dons persuasifs n’affectent pas Jollon, il frissonne et recule d’un pas. Un nuage de lys de mer m’enveloppe ; Amé s’est approchée. Je retrouve alors mes esprits et le frappe sur le bras en renchérissant :
— Exactement ! Tu as déformé la vérité comme tous les autres. Les troubadours actuels ont perdu le crédit que nous avions pour leurs prédécesseurs !
Amé pose la main sur mon épaule :
— Raly, s’il te plaît.
Jollon s’incline.
— Je ne peux vous dévoiler mes sources, Lady. Mais je n’ai jamais vu d’aura pourpre autour de mes vendeurs de secrets.
— Je sais.
Son ton resigné active une alarme dans mon esprit. Elle ferme les yeux et prend une grande respiration, ma petite voix m’informe qu’elle a besoin de se reposer.
Je caresse son bras :
— Tu es fatiguée, nous devrions partir.
Elle pouffe de rire.
— J’ai surtout besoin de manger, répond-elle. Si nous nous installions autour de la table ? Oh, j’ai demandé que des matelas soient apportés pour mes invités, vous pourrez dormir ici. Ainsi, si la fatigue me rattrape, vous pourrez profiter du reste de la nuit et assister au spectacle des lanternes au lever du soleil, sur la terrasse. La vue y est imprenable.
© A. B. Alabee 2025. Tous droits réservés. Ces textes ne peuvent être reproduits, distribués ou transmis sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (y compris les photocopies, les enregistrements ou d’autres méthodes électroniques ou mécaniques) sans l’autorisation écrite préalable de l’auteur et de l’éditeur.
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Mes résolutions pour 2026
Mes résolutions… disons plutôt qu’elles sont une liste d’activités que j’espère réaliser en 2026.
Ouvrir ma librairie pour vendre directement aux lecteurices mes livres et ceux des gens qui veulent que je les aide à publier leurs histoires.
Travailler sur la distribution. Je trouverai un peu de temps pour contacter des librairies au Royaume-Uni qui offrent des éditions françaises. J’utiliserai mes compétences de gestionnaire d’affaires et de partenariat pour établir une relation solide avec des bénéfices mutuels. Je vais regarder d’autres options de distribution (par exemple Bookelis).
Consolider ma nouvelle image. Vous avez dû remarquer les changements depuis que j’ai remanié mon site internet à l’automne. Elle est maintenant présente dans toutes mes communications… presque.
Quant à mon blogue hebdomadaire, l’an prochain, je vous raconterai les épreuves et tribulations — le succès aussi — de la vie d’auteure indépendante. Je vais continuer à publier les extraits des projets que je prépare pour publication.
Bien entendu, je vais écrire, éditer, publier, lire, effectuer des recherches, rencontrer des gens, être mentor de créativité et profiter du temps avec ma famille et mes amis… et me produire sur scène.
Mes voeux pour 2026
Passez une fin 2025 paisible et reposante et une merveilleuse nouvelle année. Que vos journées soient remplies de tolérance, de respect et d’amour.
Si votre rêve est d’écrire un livre (de fiction ou non) et que vous trouvez le concept intimidant, il existe des moyens de vous guider tout au long du processus. Vous pouvez lire les blogues des ateliers créatifs pour trouver … ou vous pouvez me contacter pour essayer une séance gratuite de mentoring créatif.
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Tout nouveau:
In this blog
The Time Capsule, a dystopian flash fiction by A.B. Alabee
I collapse on what used to be my favourite armchair, the cloud of dust settles on my faded jeans and oversized visibility jacket… visibility… it hasn’t been orange nor glowing for years. Elbows on my knees, my muddy boots resting on the ends of shattered floorboards, I unscrew the aluminium tube, unroll the tea-stained notebook page and sigh. I was such a fool to believe in humanity.
...
I’m called a dreamer, a naive optimist. Regardless, I’m leaving 2025 filled with hope for the future.
There are terrible things happening around the world, both near and far from us. War, famine, violence, intolerance, misogyny, xenophobia, religious crusades, misanthropy, gender identity battles. There are awful people taking advantage of discontent to manipulate the media, infusing fear in our hearts, dread in our souls. They’re fuelling hatred in our communities. I was shouted at for being a foreign Cun… I can’t write that down, it’s so rude! They want us to give up, there’s nothing we can do for the environment, for justice, for peace. Right?
Wrong!
The people who want you believe that we should just continue as before and isolate from the rest of the world are a loud minority. They’re scary because they have power or they are aggressive and violent. They behave so and gather with like-minded individuals because they fear the unknown. Yes, bigots fear their own ignorance, so they oppress others to hide it.
They’re bullies and I say ‘no’ to bullies. I won’t let them rule my life. I will do everything I can to live it to the fullest and enjoy every moment. I will take care of the environment because I can make changes that will leave the Earth a homely place for my children and grandchildren. I’ll keep on learning about others because I want to embrace diversity. I’ll continue to respect our differences because no one is the same.
We might share the same families, the same communities, the same culture, the same religion, the same environment, our brains are wired uniquely to us. The average human doesn’t exist – except when AI imitates us to create art, music, literature. Let’s embrace our uniqueness and respect our differences. Let’s put egocentrism in the closet, take a good look at our biased thoughts and for once, be proud and loud… and optimistic about the future of a humane humanity.
So, for 2026 and beyond, I wish we all find the strength to respect and love all humankind.
...
I’m the last optimist on Earth, surrounded by selfish predators who survived the atomic apocalypse. I’m still looking for those who want to rebuild a fair and harmonious society. I wish I had shared this message instead of sealing it in this time capsule.
Would one voice have made any difference? My disillusioned optimism cries "no", while the human being who lives repressed in the back of my mind whispers "yes". I roll the notebook page and seal it in the aluminium tube again… until New Year’s Eve next year.
New Year's Eve Celebrations in Tagara
Translated excerpt from L'Enfant-Gardien VII : L'académie by A.B. Alabee
EQ 8.7: 24 karal ~ Raly
Celebrations and revelations
Seeing the table covered with food and the tropical dome decorated with multicoloured lanterns, I react like Traje, Lhori and Jhava who lecture Amé that she shouldn’t have tired herself out to prepare this feast. Ambroise emerges from behind the pink marble island in the kitchen and gives us a cheerful “welcome!” Amé laughs with a gaiety that gives me a thrill of unbelievable contentment, so pure and infinite is her soul pouring out, in a mixture of disarming candour and immeasurable joie de vivre. She wraps her arm around mine and guides me to her brother.
“Ambrose and Clarina have prepared everything,” she tells us.
She leans to whisper the end of our exchange in my ear:
“I wasn’t allowed to lift a finger, you know.”
I pout, ready to remind her that she shouldn’t make fun of me, but she straightens up, rubbing her hands together.
“What would you like to drink?”
My irritation evaporates and I lick my lips thinking that a glass of mead would be most delicious. She puts her index finger on the edge of her nose:
“Let me guess… you prefer sweet beers… Have you ever drunk Elfian mead?
I’m salivating, I’ve only tasted this delight once, a drop on my lips, and I’ll never forget it. She waltzes around the cooking island, Ambrose grabs her by the waist to stop her when she stretches her arm to reach the long glass flutes on the highest shelf. He slides his fingers between the steams to bring them down to the counter as he comments…
… Or was it a reprimand?
… in an unknown dialect. She sticks out her tongue and turns on her heel to bend under the counter. She lets out a cheerful “Ah! Ha!” A moment passes, then she gets up lifting a jeroboam bottle. Ambrose hastens to take it from her before she uncorks it.
“Go and sit down,” he orders, “you have promised to behave. I have put a teapot of herbal tea and your favourite cup near your chair.”
“Am I permitted to fan the fire?”
Her vocal annoyance doesn’t disturb Ambroise who laughs and waves his fingers so she would obey him. However, her tone leaves a bitter aftertaste in the back of my throat. As she is walking away to join Traje, Jhava and Lhori, Jollon leaps towards the counter. Rubbing his hands together, he proclaims:
“By All the Ancilians! Where did you get this golden nectar worthy of our goddess?”
“My friend, you should know my sister has a very good relationship with the Elfians.”
Ambroise fills the two flutes and Jollon leans on the counter to extract further confidences from him:
“I didn’t expect your sister’s candour; moreover, she doesn’t even use her persuasive gifts to enchant me.”
I’m about to intervene, but Ambroise taps my hand and answers:
“Gifts that wouldn’t work on you.”
I would like to go and join Amé. She swings in her hanging chair and talks with our friends, but I can’t leave Ambroise alone with Jollon. The latter raises his glass:
“Let us drink to the health of the last archeflovian!”
Amé lifts her cup, the others imitate her. I pause, and finally I make a toast adding:
“Let the troubadours cease to destroy her reputation!”
Amé smiles, Jollon clutches his heart.
“Your insinuations might offend me,” he says, “but I confess that some of my peers exaggerate and distort the truth to embellish it and create polemics. That’s not my style.”
Amé cleared her throat. The guttural sound is amplified by the dome. Then her voice, a soft and terrifying power, petrifies me:
“You sang, however, that I had caused Kaelven's accident before I was accused of it.”
Even if her persuasive gifts do not affect Jollon, he shudders and takes a step back. A cloud of sea lilies envelops me; Amé approaches. I then regain my senses and hit him on the arm, adding:
“Exactly! You have distorted the truth like all the others. The current troubadours have lost the credit we had for their predecessors!”
Amé pats my shoulder:
“Raly, please.”
Jollon bows low.
“I can’t reveal my sources, Lady. But I’ve never seen a purple aura around my secret sellers.”
“I know.”
Her resigned tone triggers an alarm in my mind. She closes her eyes and takes a deep breath; the little voice in my brain informs me that she needs to rest.
I caress her arm:
“You’re tired, we should leave.”
She giggles.
“Actually, I need to eat,” she replied. “How about we sit around the table? Oh, I asked for mattresses to be brought for my guests, you can sleep here. So, if I’m tired, you can enjoy the rest of the night and watch the lantern show at sunrise on the terrace. The view is breathtaking.”
© A. B. Alabee 2025. All rights reserved. These works may not be reproduced, distributed, or transmitted in any form or by any means (including photocopies, recordings, or other electronic or mechanical methods) without the prior written permission of the author and publisher.
The use of these works to develop ARTIFICIAL INTELLIGENCE (AI) is not permitted. Without limiting the author’s and publisher’s exclusive rights under copyright, any use of these publications to develop and train generative artificial intelligence (AI) technologies as well as using it to generate any AI text is prohibited. The author reserves all rights to licence uses of this work for all aspects of generative AI (including AI training, AI language development and generating AI text).
My Resolutions for 2026
My resolutions... Let's call them a list of activities that I hope to complete in 2026.
Open my bookstore. I want to sell my books and those of people who want me to help them publish their stories, directly to my readers and bookstores.
Work on distribution. I’ll find some time for reaching out activities in the UK to offer the French edition to bookstores. I’ll work on establishing strong relationship of mutual benefits. I’ll be looking at other distribution options (e.g. Bookelis).
Consolidate my new brand. You must have noticed the changes since I rebranded my website in the fall. It’s now across all my communications… almost.
As for my weekly blog, next year, I will take you through the trials and tribulations – the success too – of an indie author life. I’ll still be providing excerpts from the projects I’m preparing for publication.
Of course, I will write, edit, publish and read and research and meet with people and mentor creativity and enjoy time with my family and friends… and perform on stage.
My Wishes for 2026
Have a peaceful and restful end of 2025 and a wonderful new year. May your days be filled with tolerance, respect and love.
If you want to write a book (nonfiction or novel) and you find the concept daunting, there are ways to guide you throughout the process. My creative workshop blogs will give you some tricks … or you can reach out to me to try a free session of creative mentoring.
Gifts for my subscribers...
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