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Creative Inspiration Créative 5

Image by/ par B.A. Lavoie

Paufiner le manuscrit

Le premier blogue de créativité j’ai discuté de la façon d’utiliser le remue-méninge sur un mot pour générer d’innombrables idées.

Dans le deuxième, nous avons construit un plan que j’appelle le squelette.

Dans le troisième, nous avons ajouté des couches sur notre squelette

Dans le quatrième, nous avons fait du ménage.


D’un univers qui offrait une infinité de possibilités, nous nous trouvons maintenant devant une histoire définie qui possède un début, un milieu et une fin. Après avoir noué toutes les ficelles dans une dentelle qui forme une intrigue cohérente, nous nous attaquons au style.


Image by Wokingham Libraries from Pixabay

Le style

Le style, c’est la voix de l’écrivain et de ses personnages. Techniquement, nous pouvons définir le style d’un auteur par trois éléments de base : niveau de langue, les procédures narratives, et les figures de style (l’imagerie).


Niveau de langage

J’utilise un langage plutôt familier – mon personnage principal est une gamine, mais ça dépend du point de vue du récit et des acteurs dans la scène. Un roi ne parle pas comme une ado.


Procédure

J’aime bien l’action, mes histoires sont cinématographiques donc je prône les dialogues et la narration. Étant dans la tête de mon héroïne, j’utilise aussi les digressions, la suspension, l’apostrophe… L’action rapide se prête bien aux phrases courtes, mais j’en change la longueur afin de rythmer le texte et donner la chance au lecteur de respirer (un peu).


Imagerie

Dans la vie de tous les jours, j’aime bien l’antithèse, le contraste et l’ironie, ça ne change pas quand je décris mes scènes. J’ai une âme de poète et lors des moments propices, j’ajoute souvent des métaphores.


En préparant ce blogue, je ne pensais pas aux différents aspects de mon style et je ne voulais pas vous donner une leçon de français. Cependant, en recherchant le sujet, j’ai exploré mon style.Un exercice intéressant que je vous invite à faire. Trouver son style, définir sa voix donne une vie unique au récit. Le style se développe inconsciemment.Il évolue au cours du temps.Il exprime qui nous sommes, notre voix. Il crée la mélodie au récit.


Cent fois sur le métier

Image by Peggy Dyar from Pixabay

Que faire avec l’histoire pour la finaliser? Il n’y a pas de recette magique. Il faut la lire, la relire, la corriger et la recorriger… la faire lire, relire, corriger et recorriger. Quand j’arrive à ce point, j’ai déjà lu mon manuscrit plusieurs fois pour m’assurer que l’intrigue n’a pas de trous. Même si je ne prêtais pas attention à la grammaire et au style, j’ai déjà incorporé ma voix dans le texte. Pour vous donner une idée de ce que je fais après la correction de l’arc narratif, voici la liste des étapes que je suis :


  • 1 J’utilise un logiciel de correction (pour moi, c’est ANTIDOTE) pour souligner les erreurs dans le document et je travaille sur les scènes dans un ordre chronologique : phrase par phrase, mot par mot.

Je laisse le manuscrit de côté quelques jours.


Lorsque c’est une nouvelle série, je l’envoie à un alpha-lecteur ou à un mentor pour recevoir des commentaires sur la construction de mon monde, de mes personnages et de l’intrigue. Même si j'aide des écrivains en tant que mentor en créativité, je demande une deuxième opinion pour mes manuscrits. Puisque j’écris ce que j'aime, je veux m’assurer que ceux qui partagent les mêmes intérêts que moi apprécieront aussi ce que j’ai écrit.

  • 2 Quand j'y retourne, j’utilise le logiciel de correction et je travaille sur les scènes dans un ordre antichronologique (à partir de la dernière scène), en lisant de vive voix (en fait, j’utilise la fonction ‘read’ de ‘WORD’).

Je l’envoie aux bêta-lecteurs.

  • 3 Quand il m'est retourné (habituellement après un mois), j'utilise le logiciel de correction et je révise l’histoire en incorporant (ou non : ultimement, c’est l’auteur qui décide) les commentaires des alpha/bêta-lecteurs et du mentor.

Je laisse le manuscrit de côté quelques jours.

  • 4 Quand j'y retourne, j’utilise le logiciel de correction et je travaille sur les scènes tour à tour, mais à partir de la fin, en lisant de vive voix (‘WORD’ me le lit).

Je l’envoie à un correcteur professionnel : un coût inévitable et indispensable! Il faut une autre paire d’yeux pour voir les erreurs que vous ne détectez plus puisque vous connaissez littéralement ce texte dans les deux sens.

  • 5 Quand il m'est retourné (habituellement après deux semaines), j’utilise le logiciel de correction et je révise l’histoire en incorporant (ou non : ultimement, c’est l’auteur qui décide) les corrections professionnelles

Je produis le document PDF afin de le télécharger sur la plateforme de publication et je commande une version brochée.

  • 6 Quand il m'est livré, je lis et annote la version brochée pour une correction finale de la mise en page et des erreurs restantes.

  • 7 Puis j'utilise le logiciel de correction et je fais les derniers changements.

Je produis le document PDF définitif.

  • 8 Finalement, je vérifie le document avant de publier la version numérique.

Techniquement, je pourrais publier la version brochée en même temps, mais je commande la version définitive pour m’assurer de la qualité de l’impression avant de la publier à son tour.


Plutôt redondant, n’est-ce pas? Lorsqu’on me demande combien de fois je lis mon roman avant de le publier… si j’inclus la correction de l’arc narratif, c’est une douzaine de fois. Je ne compte pas toutes les lectures durant la préparation du manuscrit! Combien de temps ça me prend pour compléter toutes ces itérations? Pour terminer les six étapes ci-dessus, je calcule environ un mois à temps complet. Quand je disais qu’un livre vaut son pesant d’or… imaginez le coût d’un livre si toutes les heures de rédaction et de corrections étaient comptées!


En tant qu’autoéditeur, il faut vraiment aimer lire ce qu’on écrit pour publier un livre. Est-ce que je passerais par toutes ces étapes avant d’envoyer un manuscrit à un agent littéraire? J’arrêterais probablement après le point 4 puisque, pour moi, c’est à ce moment que mon histoire a pris sa forme définitive. Ultimement, le peaufinage est le travail de l’éditeur. En conséquent, il revient à l’autoéditeur et à ses collaborateurs de compléter professionnellement cette phase de la publication!


J’espère que ces inspirations créatives vous ont plu. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter par courriel.

 

Si vous désirez que je vous aide à développer un concept, c’est avec plaisir que je vous accompagnerai dans un processus de création ou d’innovation (suivez les liens pour en savoir plus et me contacter).


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Si vous désirez en lire plus, vous trouverez les romans de la série de L’Enfant-Gardien sur


Bonne semaine!

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Polishing the manuscript

In creative workshop 1, I discussed how to use brainstorming on a word to generate a wealth of ideas.

In creative workshop 2, we built a plan I call the skeleton.

In creative workshop 3, we added layers to our skeleton.

In creative workshop 4, we cleaned up the manuscript.


From a universe that offered an infinity of possibilities, we now find ourselves before a defined story that has a beginning, a middle and an end. After tying all the strings in a lace that forms a coherent plot, we tackle the style.


Image by Wokingham Libraries from Pixabay

Style

Style is the voice of the writer and their characters. Technically, we can define an author's style by three basic elements: language, the narrative procedures, and the figures of style (imagery).



Language

I use a rather familiar language – my main character is a kid, but it depends on the point of view and the actors in the scene. A king doesn’t speak like a teenager.


Procedure

I like actions, my stories are cinematic so I advocate dialogue and storytelling. Being in the head of my heroine, I also use digressions, suspension, apostrophe... The quick action lends itself well to short sentences, but I change the length to modulate the rhythm of the text and give the readers a chance to breathe (a little).


Imagery

In everyday life, I like to use antithesis, contrast and irony, it does not change when I describe my scenes. I have the soul of a poet and when needed, I often add metaphors.

While preparing this blog, I did not think about the different aspects of my style and I did not want to give you an English lesson. However, while researching the subject, I explored my style. An interesting exercise that I invite you to do. Finding your style, defining your voice gives a unique life to the story. The style develops unconsciously. It evolves over time. It expresses who we are, our voice. It creates the melody of the story.


A hundred times on the loom

Image by Peggy Dyar from Pixabay

What to do with the story to finalise it? There is no magic recipe. You have to read it, reread it, edit it and reedit it... have it read, proofread, edited and reedited. When I get to this point, I've already read my manuscript several times to make sure the plot doesn't have any holes. Even though I didn't pay attention to the grammar and style, I’ve already incorporated my voice into the text. To give you an idea of what I do after correcting the story arc, here is the list of steps I follow:


  • 1 I run the editing software (for me, it's ‘ANTIDOTE’) to highlight errors in the document and I work on the scenes in chronological order: sentence by sentence, word by word.

I leave the manuscript aside for a few days.


When it's a new series, I send it to an alpha reader or mentor to receive feedback on how my world, characters, and plot are built. Even though I help writers as a creativity mentor, I ask for a second opinion for my manuscripts. Since I write what I love, I want to make sure that those who share the same interests as me will also appreciate what I have written.Je laisse le manuscrit de côté quelques jours.


  • 2 When I return to it, I run the editing software and I work on the scenes in a reversed order (from the last scene), reading out loud (in fact, I use the 'read' function of 'WORD').

I send it to beta readers.

  • 3 When I get it back (usually a month later), I run the editing software and I revise the story by incorporating (or not: ultimately, it is the author who decides) the comments of the alpha/beta readers and the mentor.

I leave the manuscript aside for a few days.

  • 4 When I return to it, I run the editing software and I work on the scenes in turn, but from the end, reading out loud (‘WORD’ read it to me…).

I send it to a professional editor: an inevitable and indispensable cost! It takes another pair of eyes to see the errors that you no longer detect since you literally know this text back to front.

  • 5 When I get it back (usually two weeks later), I run the editing software and I revise the story by incorporating (or not: ultimately, it is the author who decides) the professional editing

I produce the PDF document for download on the publishing platform and order a paperback version.

  • 6 When I receive it, I read and annotate the paperback version for a final correction of the layout and remaining errors.

  • 7 Then I run the editing software and I make the last changes.

I produce the final PDF document.

  • 8 Finally, I check the document before publishing the digital version.

Technically, I could publish the paperback version at the same time, but I order the final version to check the quality of the print before publishing.


Pretty repetitive, isn’t it? When I am asked how many times I read my novel before publishing it... if I include the editing of the story arc, it's a dozen times. I don't count all the readings during the preparation of the manuscript! How long does it take me to make all these iterations? To complete the six steps above, I calculate I work full-time for a month. When I said that a book is worth its weight in gold... imagine the cost of a book if all the hours of writing and editing were added!


As a self-publisher, you really have to enjoy reading what you write to publish a book. Would I go through all these steps before sending a manuscript to a literary agent? I would probably stop after point 4 since, for me, that's when my story took its final form. Ultimately, polishing is the editor's job. Therefore, it is up to the self-publisher and their collaborators to complete this phase of the publication in a professional manner!


I hope you liked these creative inspirations. If you have any questions, do not hesitate to contact me by email.

 

If you want me to help you develop a concept, I will be happy to accompany you in a creative or innovative process (follow the links to find out more and get in touch).


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and continue the conversation!

If you would like to read more, find booksof my French series L'Enfant-Gardien on amazon.fr

My first English novel: War of Taar is coming in 2022!

Have a great week!

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Image by Peggy Dyar from Pixabay)

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